A l’aube de notre histoire, des civilisations développées semblent surgies du néant. Plus que jamais, les historiens dignes de ce nom doivent se poser la question de leur origine.
En face de ces civilisations orphelines, sans géniteur connu, certains succombent à la tentation extraterrestre. Des aliens sont venus nous fabriquer, l’air de rien, avant de repartir chez eux en sifflotant. Pas d’accord ! Pourquoi faut-il toujours recourir aux extraterrestres ? Il y a une vieille expression latine pour désigner cette tendance : Deus ex machina. Elle vient du théâtre antique, qui adorait mettre en scène le surnaturel : des machineries compliquées faisaient apparaître Dieu à point nommé.
Le héros invoque Jupiter, le machiniste tourne la manivelle, et hop, le dieu sort de la machine. Recourir aux extraterrestres pour expliquer toutes les énigmes, c’est faire sortir le dieu de la machine.
Pour ma part, les anciens dieux sont bien terrestres. Une civilisation d’avant. Une culture brillantissime, qui a prospéré sur son île-continent en gardant jalousement pour elle ses prodigieux pouvoirs. Si nous n’en trouvons plus trace, c’est parce qu’elle gît au fond de l’Atlantique, ou sous les glaces de l’Antarctique. Mais non, des traces existent. Des preuves sont là, sous nos yeux, tandis que nous nous efforçons de regarder ailleurs. De ce côté-ci de l’Atlantique se trouve une autre origine possible : Sumer.
Ecoutons ce qu’en dit Zecharia Sitchin, qui s’est fait connaître de la communauté des archéologues amateurs, avec son fameux livre « La douzième planète » : « Sumer, sait-on désormais, fut le pays d’un peuple plein de talents, adroit, qui occupait l’emplacement de l’actuel sud de l’Irak.
Les Sumériens furent les premiers à enregistrer et décrire les événements du passé, conter les légendes de leurs dieux, sous la forme habituelle de statues et de statuettes en position de dévotion. C’est là, dans la grande plaine fertile arrosée par les fleuves puissants que sont le Tigre et l’Euphrate, que la première civilisation humaine connue, il y a quelques 6000 ans, se mit à fleurir « soudain », « de façon inattendue », « d’une manière étonnament abrupte », conviennent l’ensemble des savants.
Ce fut une civilisation à laquelle nous devons, aujourd’hui, pratiquement toutes les prémices de ce que nous considérons comme une civilisation avancée : la roue et les transports sur roue ; la brique, qui rendit possible l’élévation de bâtiment très élevés ; les fourneaux et le four, éléments fondamentaux pour l’industrie, qu’il s’agisse de cuisson ou de métallurgie ; l’astronomie et les mathématiques ; les cités et la vie urbaine ; la royauté et les lois ; les temples et la prêtrise ; la mesure du temps, le calendrier, les fêtes…
De la bière aux recettes de cuisine, de l’art à la musique et ses instruments, et de l’écriture aux moyens de la fixer, tout, absolument tout apparut pour la première fois ici, à Sumer. »(source) Ces éloges sont très exagérés. Ou plutôt, ils ne s’adressent pas aux justes bénéficiaires. Les Sumériens n’ont pas grand mérite, s’ils ne sont pas les inventeurs. Tout ce qu’on attribue à Sumer trouve son origine de l’autre côté de l’Atlantique, chez les Olmèques, civilisation première, beaucoup plus anciennes que ne l’affirment certains archéologuesoxydentaux.
Sitchin nous livre ici la version officielle de notreprimhistoire. Encore faut-il le suivre dans certaines approximations que les archéologues ont érigées en dogme. La roue n’a peut-être pas été inventée à Sumer, puisque les Olmèques l’avaient aussi, ce que les historiens refusent à considérer. Les temples n’ont pas été inventés par les Sumériens non plus, puisque l’on trouve des temples bien antérieurs sur les sites archéologiques de Göbekli Tepe et Çatal Hüyük, en Turquie.
Il n’en reste pas moins vrai qu’une foule d’inventions a surgi sans crier gare au sein de cette civilisation, qui apparut tout de suite développée, raffinée même. Les Sumériens, peuple de cultivateurs urbanisés et policés, étaient à cent mille coudées du côté fruste et semi-sauvage qu’on prête à leurs ancêtres, les chasseurs-cueilleurs du néolithique. Mais sur ce sujet aussi, nous sommes sans doute aveuglés par le catéchisme bidon de l’archéologie, frileuse, comme on sait, depuis plus d’un siècle.
Premiers ou pas, les Sumériens n’ont pas pu apprendre tout ça tout seuls en si peu de temps. Comme les Egyptiens ou les Olmèques, et aussi comme les Ramas en Inde ou les Mu du Pacifique, ils ont puisé tout leur savoir à une source antérieure, qu’elle soit extraterrestre ou non. Ces surhommes antiques voyageaient dans les étoiles. Tout se passe comme si le monde d’alors n’était pas limité à cette planète, ni même à ce système solaire. Nos très antiques instructeurs chevauchaient les comètes et tutoyaient les astres.
Ils ont fondé des empires sur terre, c’est une évidence que même les archéologues ont du mal à nier. Ils ont aussi fondé des empires sur d’autres planètes, et cette évidence-là mettra plus de temps à être admise, croyez-moi. Toujours est-il que sans ces voyageurs des étoiles, notre planète ne serait pas ce qu’elle est, nos antiques civilisations n’auraient jamais existé, les monuments cyclopéens ne se dresseraient pas sur toute la terre, écrasant témoignage d’une supériorité bien réelle.
Le monde civilisé d’avant le déluge maîtrisait une technologie ahurissante. La mode ressemblait étrangement à la nôtre, les villes avaient des trottoirs et les toits des immeubles pouvaient accueillir des engins volants. Et d’un seul coup mortel, en l’espace d’une seule nuit terrible, toutes ces merveilles ont disparu. Voilà pourquoi toutes ces civilisations premières, toutes ces « orphelines » ne sortent pas du néant, mais de l’océan où s’est engloutie l’Atlantide. Aussi peut-on justement les nommer les sept filles d’Atlas.
Source : Eden-SAGA