Le
terme religion provient du syllabaire RE-LI-GI-U sumérien qui signifie :
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Adam
vient du sumérien Á-DAM qui signifie en sumérien : animaux - troupeau - bétail
Kundalini
le
mot "kundalini" se decompose en sumerien en KUN-DA-LI-NI.
KUN
= échelle, escalier. DA = puissant. LI = enflammer, briller. NI = corps
Donc
"kundalini" signifie : "la puissante echelle qui enflamme les
corps"
Les Sumériens croyaient que l'univers était gouverné par un panthéon comprenant un groupe d'êtres vivants, de forme humaine mais immortels, et possédant des pouvoirs surhumains. Ces êtres, invisibles aux yeux des mortels, guidaient et contrôlaient le cosmos selon des plans bien définis et des lois dûment prescrites. Les Sumériens avaient quatre divinités principales : An, le dieu du Ciel, Ki, la déesse de la Terre, Enlil, le dieu de l'Air et Enki, le dieu de l'Eau. Le ciel, la terre, l'air et l'eau étaient considérés comme les quatre composants majeurs de l'univers.
Après
les divinités créatrices, on trouvait les trois divinités du ciel, Nanna, le
dieu de la Lune, Utu, le dieu du Soleil et Inanna, la reine des cieux et la
déesse de l'Amour, de la Procréation et de la Guerre. Certaines divinités
parrainaient une ou plusieurs cités sumériennes. Des temples étaient alors
érigés au nom du dieu qui était honoré en tant que maître et protecteur divin
de la cité. Les rites du temple étaient dirigés par un grand nombre de prêtres,
prêtresses, chanteurs, musiciens, prostituées sacrées et eunuques. Des
sacrifices étaient offerts tous les jours.Les Sumériens croyaient que les êtres
humains étaient faits d'argile et avaient été créés pour fournir aux dieux la
nourriture, la boisson et un toit, de façon que les dieux puissent consacrer
leur temps à leurs activités divines. La vie était considérée comme le bien le
plus précieux de l'humanité, malgré les incertitudes et l'insécurité, car ils
pensaient qu'après leur mort, les esprits des hommes descendaient vers les
enfers, où la vie est plus pénible que sur la terre.
Les sumériens laissent quantités de pièces d'argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème "Enki et Ninhursag" où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d'ailleurs le mystère de la côte d'Adam: c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "Ti" ("côte" ou "faire vivre").
Les récits bibliques des 11 premiers
chapitres de la Genèse sont inspirés des mythes et légendes sumériennes. Les
religions seraient-elles un culte voué aux extraterrestres?
Les sumériens laissent quantités de pièces d'argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème "Enki et Ninhursag" où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d'ailleurs le mystère de la côte d'Adam: c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "Ti" ("côte" ou "faire vivre").
Ce
sont les sumériens qui ont écrit le premier le mythe du déluge avec Ziusudra
(le Noé sumérien), repris par les babyloniens. (Source: S.N Kramer
"L'histoire commence à Sumer", University museum Philadelphie, Musée
du Louvre, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004). Il apparaît
clairement que le monothéisme juif s'est constitué progressivement en 3 étapes
clé : l'hénothéisme d'Abraham, la monolâtrie de Moïse et le monothéisme des
prophètes de l'exil à Babylone. il est possible de reconstituer les étapes qui
marquèrent l'histoire de la présence de Dieu chez les hommes.
Un
des épisodes les plus célèbres de la mythologie sumérienne, celui de "Gilgamesh"
en quête de l'immortalité. Cette légende nous est parvenue à travers des copies
datant de 2000av JC. Elle relate les exploits des héros et des dieux sumériens.
Le plus célèbre de ces personnages est Gilgamesh, roi d' Uruk peu
après 3000av JC. Il est l'un des tout premiers rois après le déluge. Le Noé
biblique est largement inspirée de cette histoire, on devine une source de la
mythologie grecque (les exploits d'Héraclès), et de la Bible (le Déluge y est
conté).
L'épopée exalte la grandeur de l'homme capable de vaincre les monstres (et parfois les dieux). Le héros prie pourtant certaines divinités. Ici, la faute religieuse a privé Gilgamesh de la plante: les dieux sont les maîtres des hommes quelque soit sa grandeur et son prestige.Dans ce récit les différences entre le Noé biblique, qui n'est qu'un homme au service de Dieu, et, le Noé sumérien (Ziusudra en sumérien, Outnapishtim en akkadien et Atrahasis en Babylonie ), qui est ici déifié, il possède l'immortalité ! Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique que dans la Bible qui l'adapte au monothéisme. Exemple typique d'une réinterprétation biblique d'un récit sumérien : celui du déluge et de l'après-déluge. Les récits gravés dans les tablettes se recoupent avec les textes bibliques tel que Shinar, mentionné lors de l’épisode de la tour de Babel.
Enki a trouvé la solution au problème de main d’œuvre pour extraire les ressources de la terre, une créature capable d’effectuer le même travail que les colonisateurs fut donc créée. En argile le Dieu et l'homme seront liés, en une unité rassemblée. Ainsi jusqu’à la fin des temps la chair et l’âme qui dans un Dieu ont mûri. On retrouve un terme similaire dans la Genèse biblique.
Gilgamesh,
cinquième roi de la première dynastie de Uruk (~2500) unifia Uruk et Kulaba par
d'énormes travaux hydrauliques et la construction de remparts. Ses travaux
cristallisèrent son nom. Dès Sumer, on célèbre sa lutte contre Agga (Kish),
contre Humbabba, contre le taureau célèste et ses relations avec le monde
infernal. Ce n'est qu'à partir de la première dynastie de Babylone (~1900) que
l'ensemble littéraire homonyme fut constitué, en 3600 vers (le texte le plus
achevé date de ~668 et fut retrouvé à Ninive). Le temps de l'épopée est
hybride: la civilisation d'Uruk jouxte celle de la cueillette (symbolisée par
Enkidu). Gilgamesh et aux deux tiers divin et ne connaît pas d'adversaires. Il
s'accapara les hommes pour le labeur et les femmes pour le plaisir. Afin
d'affaiblir Gilgamesh (plaintes des gens d'Uruk) les dieux créent Enkidu
(sauvage). Le premier épisode narre la transformation de Enkidu en citadin
(l'enfant passe à l'âge adulte): une courtisane, mandatée par Gilgamesh,
l'initie à la sexualité. Devenu civilisé, Enkidu devient un compagnon
inséparable de Gilgamesh (ils veulent tous les deux devenir des surhommes).
Les
deux héros tuent Humbabba et, grisé, Gilgamesh s'attaque à Ishtar (sa parèdre):
il se refuse à elle. Afin de laver cet affront, il est envoyé un taureau
célèste contre Gilgamesh mais celui-ci le vainc. En plein triomphe, Enkidu
meurt en maudissant la civilisation: Gilgamesh part à la recherche de la vie
sans fin. Il se met à la recherche de Uta-Napishtim (rescapé du déluge) qui lui
raconte qu'il a obtenu la vie éternelle de Enlil. Il lui soumet des épreuves
puis lui révèle la "plante de vie". Gilgamesh s'en empare et souhaite
la partager avec le peuple d'Uruk. Cependant il perd cette plante lors d'une
halte (le serpent s'en empare).
L'épopée exalte la grandeur de l'homme capable de vaincre les monstres (et parfois les dieux). Le héros prie pourtant certaines divinités. Ici, la faute religieuse a privé Gilgamesh de la plante: les dieux sont les maîtres des hommes quelque soit sa grandeur et son prestige.Dans ce récit les différences entre le Noé biblique, qui n'est qu'un homme au service de Dieu, et, le Noé sumérien (Ziusudra en sumérien, Outnapishtim en akkadien et Atrahasis en Babylonie ), qui est ici déifié, il possède l'immortalité ! Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique que dans la Bible qui l'adapte au monothéisme. Exemple typique d'une réinterprétation biblique d'un récit sumérien : celui du déluge et de l'après-déluge. Les récits gravés dans les tablettes se recoupent avec les textes bibliques tel que Shinar, mentionné lors de l’épisode de la tour de Babel.
Enki a trouvé la solution au problème de main d’œuvre pour extraire les ressources de la terre, une créature capable d’effectuer le même travail que les colonisateurs fut donc créée. En argile le Dieu et l'homme seront liés, en une unité rassemblée. Ainsi jusqu’à la fin des temps la chair et l’âme qui dans un Dieu ont mûri. On retrouve un terme similaire dans la Genèse biblique.
Dans
ce récit les différences entre le Noé biblique, qui n'est qu'un homme au
service de Dieu, et, le Noé sumérien (Ziusudra en sumérien, Outnapishtim
en akkadien et Atrahasis en Babylonie ), qui est ici déifié, il possède
l'immortalité ! Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique
que dans la Bible qui l'adapte au monothéisme. Exemple typique d'une
réinterprétation biblique d'un récit sumérien : celui du déluge et de
l'après-déluge. Les récits gravés dans les tablettes se recoupent avec les
textes bibliques tel que Shinar, mentionné lors de l’épisode de la tour de
Babel.
Enki
a trouvé la solution au problème de main d’œuvre pour extraire les ressources
de la terre, une créature capable d’effectuer le même travail que les
colonisateurs fut donc créée. En argile le Dieu et l'homme seront liés, en une
unité rassemblée. Ainsi jusqu’à la fin des temps la chair et l’âme qui dans un
Dieu ont mûri. On retrouve un terme similaire dans la Genèse biblique:
La version Latine
D'après le poète latin Ovide, le Déluge eut pour cause le fait que les hommes oubliaient de sacrifier aux dieux. Leurs uniques pensées étaient pour l'argent et le plaisir. Pour les punir, Zeus décida donc de les anéantir. Le déluge détruisit alors tout ce qui se trouvait sur la Terre, noyant les hommes, les villes et les forêts. Tous les hommes moururent, hormis un couple qui avait construit une barque. C'était Deucalion et sa femme Pyrrha. Au bout de plusieurs jours, la pluie cessa et la barque s'arrêta au sommet de Parnasse. Lorsque Zeus aperçut les deux survivants , il décida de leur laisser la vie sauve pour qu'ils puissent régénérer le genre humain. Ils devraient jeter des pierres derrière eux, qui aboutiraient à des hommes et à des femmes.
La version Biblique
D'après la Bible, le Déluge fut l'inondation universelle dont les seuls survivants furent Noé et sa famille. Dieu avait ordonné à celui-ci de construire une arche (du latin arca, boîte), pour qu'il sauve sa famille et des couples de tous les animaux en les gardant avec lui à l'abri à bord de l'arche jusqu'à ce que les eaux retrouvent leur niveau normal. Au Moyen-Âge, la nef des églises a souvent été comparée à l'arche de Noé, parce que c'était là que les hommes marqués par le péché étaient préservésdelaruine.
Les versions indiennes du Déluge sont nombreuses, celle du Catapatha Brâhmana narre que le Noé indien se nomme Manou et qu'il est lui aussi prévenu du Déluge, mais par un poisson providentiel : " Un matin, on apporta à Manou de l'eau pour se laver, comme à présent on en apporte pour se laver les mains. Tandis qu'il se lavait ainsi, un poisson lui vint dans les mains. Le poisson lui adressa la parole : " Garde-moi, je te sauverai ! -De quoi me sauveras-tu ? - Un déluge va emporter toutes les créatures. C'est de cela que je te sauverai. " (Anthologie sanskrite, traduction de L. Renou).
LaversionCoranique
ADAM, EVE ET L'EDEN
L’EDEN, dans la tradition hébraïque est ce mythique jardin où le seigneur plaça Adam et Eve. D’ailleurs, I’hébreu Eden a conservé le sens de volupté de plaisir et de félicité. La linguistique nous apprend que, non seulement, la notion d’Eden, mais le terme lui-même, sont d'origine sumérien dans le terme "Edinu" (la plaine, la campagne).
C’est aussi à Sumer que nous trouvons la plus ancienne notion de "Gan", désignant un champ, une terre cultivée en sumérien. De ce Gan sumérien est issu plus tard le "Gannatu" Akkadien (le parc) et plus tardivement encore le Gan hébreu qui désignera le parc ou jardin d’Eden. Le Gan Eden hébreu est donc le parc ou le jardin dans la plaine ou la campagne. L’Eden sumérien se nomme "Nidduki", équivalent de "dilmun" en akkadien. Les deux termes ont le sens de pays de gloire, de soleil et de lumière. Les traditions suméro-sémitiques situent l’Eden dans le golfe Persique (nommé Mer ou Fleuve Amer ou encore Mer du Soleil Levant). Cet Eden paradisiaque se situe à "Dilmun" ou à proximité, connu jadis aussi sous le nom de "Ka-Lum-Ma" (ou Pays des Dattes), aujourd’hui (Bahrcin).
La corélation entre la conception sumérienne et sa copie déviée qu’est la relation sémitique est étonnante. L’emprunt des termes n’est pas seul en cause, il y a aussi l’emprunt du mythe: Dans cet Eden Dilmun règne la Grande Déesse "Ninhursag", Reine du Pays. Elle donnera naissance à trois générations de déesses engendrées par le Dieu de l'Eau. Noé sauvé des eaux aura aussi trois fils : Caïn, Abel, et Seth, Adam rescapé vraisemblablement d’un premier déluge aura aussi trois fils : Caïn, Abei, Seth. On voit déjà le passage des cultes méditerraaéens archaïques, de type Matriarcal passer au type sémite Patriarcal.
Mais, dans son infinie bonté, la Déesse, compatissante, créera huit divinités pour les guérir (tradition dravidienne des divinités féminines qui envoient et guérissent les maladies) Or, l’une des 8 parties malades est une ”côte” et pour guérir cette ”côte” la déesse créera la déesse "Ninti" (Eve). Ti sumérien signifie vivre et faire vivre. C’est donc Ninti (Eve), qui permet à "Enki" (Adam) de vivre ou de survivre. "Eve" n’avait donc rien à voir avec la Pomme symbole du péché dont on l’accusa à tort. Les hébreux ont inversé le mythe comme plus tard les aryens inventeront celui de Pandore.
L’Eden paraît n’avoir rien de mythique, et il y a de fortes chances que ce "Paradis" ait bien existé Ce fut un pays où il faisait bon vivre, où l’on pratiquait la religion, l’agriculture, la métallurgie (comme dans le mythe de l'Atlantide). C’est aussi la Terre des ancêtres.
L'INVENTION DES RELIGIONS
Il est important de souligner que les hébreux n'en sont venus à concevoir un seul Dieu par élimination successive de plusieurs autres dieux. Il est faux de penser que le Dieu unique qu'Israël s'est mis à adorer venait de nul part et était par conséquent totalement inconnu. Moïse et d'autres prophètes rappelaient sans cesse aux peuple d'Israël que ce Dieu était le Dieu de leurs pères. Il y a donc eu un passage du polythéisme au monothéisme par étapes successives, au fur et à mesure que le peuple hébreux, Abraham en tête, prenait conscience qu'un dieu qu'il connaissait déjà était en fait le seul à exister. Le "Dieu" ést là, depuis toujours.
Abraham, était babylonien, de race sémitique et natif de Ur à Sumer. Il ne fait donc pas de doute qu'il ne fut pas monothéiste de naissance, bien au contraire. Il adorait très probablement les dieux sumériens, au sommet duquel se trouvait la Divine Triade ( An, Enlil et Enki ). Abraham reçut un appel de Dieu à l'âge de 75 ans (Genèse 12). Dieu lui demandait de quitter Sumer pour s'établir en Canaan ( Israël ) et appelait Abraham à se consacrer à Lui.
Abraham aurait vécu à une date difficile à préciser, mais qu'on pourrait situer autour de l'an 2000 avant Jésus-Christ. Les trois religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islâm) se réclament d'Abraham et le considèrent comme le modèle parfait du monothéiste, mais elles divergent sur son rôle, sa généalogie et sa première descendance.
Sa naissance en un pays où régnait l'astrolâtrie, présente quelques analogies avec celle de Moïse et le fait, en lui-même, est assez troublant. Lui aussi est né en une ville (Ur à Sumer) à un moment où, à la suite d'un rêve annonciateur de malheurs, le roi local Nemrod constructeur de la légendaire Tour de Babel, avait ordonné de mettre à mort tous les nouveau-nés, comme le pharaon plus tard, à la suite d'un songe annonciateur de la naissance de Moïse.
Il ne tarda pas à être choqué par les croyances des idolâtres, à commencer par celles de son père. Aussi prit-il la résolution de les combattre et de faire prévaloir le culte du seul vrai Dieu.
A dix-sept ans Abraham dut participer à l'un de ces pèlerinages. Il lui répugnait de pratiquer l'idolâtries et jura de faire un mauvais sort aux statues qui constituaient à ses yeux des blasphèmes contre l'unique vrai Dieu. Après avoir fait œuvre d'iconoclaste en Babylonie, il quitta Ur (sur ordre de Dieu) pour se rendre en Syrie puis en Palestine, en passant par Hurân, Sichem, Bethel, Negeb, construisant partout des autels, avant d'aller (à la suite d'une grande famine), en Egypte, où il demeura quelque tempsavant de se rendre en Palestine puis de se fixer dans le pays de Cana'ân (à la même époque se situe la destruction de Sodome et Gomorrhe). Pour prouver sa soumission, Abraham se vit dans l'obligation de sacrifier l'un de ses fils.(Isaac selon la Genèse, Ismael selon le Coran). Ayant donné toute la mesure de sa soumission à Dieu, il fut miraculeusement arrêté dans son geste et l'immolation n'eut pas lieu...
Dans l'hébreu du texte original, ce Dieu était "El", le dieu principal du panthéon cananéen, le dieu du temps. El est la forme cananéenne évoluée du dieu sumérien "Enlil". Par transformations linguistiques successives " Enlil " (sumérien primitif), se transforma en "Ellil" (akkadien) puis devint "El" en cananéen. Enlil était le dieu du vent chez les sumériens, chez les akkadiens, il était aussi le dieu de l'air et du ciel, chez les cananéens il était le dieu du Temps.
Il leur était simplement demandé de ne s'attacher qu'à une divinité particulière, c'est ce qu'on appelle "hénothéisme". Il est en effet très surprenant de constater que dans la Genèse, les patriarches ne prennent jamais position face aux autres dieux, ils se contentent de s'attacher à "El".
Ce Dieu des patriarches n'était pas inconnu des autres peuples, il était même craint, ce qui n'est guère étonnant si l'on considère que "El "était le dieu principal du panthéon cananéen. Dans la Genèse 12, Abraham prétend que Sarah est sa soeur pour éviter que Pharaon ne le tue pour s'emparer de la belle Sarah. Le Pharaon ne se rend compte de la supercherie que sur l'intervention de Dieu ; l'exemple est encore bien plus explicite avec le roi païen Abimélek, il connaît Dieu et le craint (cf. Gn 20 + 21, 22-24) ; de même en Gn 26, 7-11 + 26, 26-30, où nous avons un 'remake' de l'histoire d'Abraham et d'Abimélek, mais, avec, cette fois-ci, Isaac. Dieu semble aussi être connu sous le nom même de Yahvé. Sur la reconnaissance de l'existence d'autres dieux par les Hébreux. (Ps 82, 1 ; Ps 89, 6-8 ; Jb 1, 6 ; Jb 2, 1 ; Jb 38, 7). Chez les Patriarches et les premiers Hébreux, il existait une grande pluralité de noms de divinités, qu'ils rattachaient plus ou moins à leur Dieu d'attachement "El". Cela témoigne bien chez eux d'une conscience plutôt floue de l'idée d'un Dieu unique (cf. El Elyôn - Gn 14, 18-22 ; Nb 24, 16 ; Dt 32, 8 - El Roï - Gn 16, 13.14 - El Shaddaï - Gn 17, 1 ; Gn 28, 3 ; Gn 35, 11 ; Nb 24, 16 - El Olâm - Gn 21, 33 - Pahad - Gn 31, 42 - El Béthel - Gn 31, 13 - Baal Berît - Jg 8, 33 ; 9, 4 - El Berît - Jg 9, 46).
Allah était en cours d’invention depuis des siècles lorsque l’islam (judaïsme ismaélite) apparut au cinquième siècle. C’était déjà le nom du Dieu unique des Arabes chrétiens. Allah vient de la divinité sumérienne Lilîtu, évoluant en Lilith, puis en Al-ilat, mais aussi de El, Dieu, en akkadien Ilu. Le nom Allah a été masculinisé à partir de al-ilat (déesse) devenu al ilah (dieu). Allah s’écrivait al ihal, car la langue arabe n’avait pas alors la chadda, redoublement de la consonne, pour écrire Allah. De nombreuses formes préfigurèrent ce nom : eloah, alah, elâhon, elah, ilan, allaho, ilahân, il, EL
L'islam en investissant les personnages bibliques n'arabise pas seulement les noms, il met en lumière ou délaisse certains épisodes, en ajoute parfois d'autres. Certaines figures proviennent de l'Ancien Testament - Adam (Âdam) et Ève (Hawwâ), Noé (Nûh), Moïse (Mûsâ), Abraham (Ibrâhîm), Salomon (Sulaymân), Joseph (Yûsuf) ; d'autres du Nouveau Testament - Jésus ('Îsâ), Marie (Maryam), Jean Baptiste (Yahya Ibn Zakariyyâ) ; enfin deux sont spécifiques à l'islam, Sâlih et Hud. Seul mortel à avoir parlé directement à Dieu, Moïse est mentionné plus qu'un autre dans le Coran car il a délivré la Loi écrite à son peuple et a fait grand nombre de miracles. Abraham, moins cité, occupe néanmoins la place centrale. Ni juif ni chrétien, il est qualifié de hanîf, c'est-à-dire qu'il adhère au monothéisme originel.
L'étape suivante vers le monothéisme fut la monolâtrie (attachement à un dieu national, et donc, concurrent des autres divinité). Avec la monolâtrie, le passage vers le monothéisme se précise. Il n'est plus question de tolérer les autres divinités, on reconnaît certes leur existence, mais, on leur devient hostile, c'est là la grande différence. Du même coup, la divinité nationale, Yahvé pour Israël, est vue comme supérieure aux autres dieux.
Cette prise de conscience de la supériorité du Dieu d'Israël, de son côté unique et particulier par rapport aux autres dieux, se fit avec Moïse. Le nom de Yahvé (ou Yaweh, Yawoh, Jéhovah, etc.) prend une importance particulière au regard des autres noms qui lui était attribué, comme "EL", par exemple (Ex 3, 13-15). Yahvé n'est peut-être pas non plus étranger au panthéon sumérien, sous une forme plus primitive, avant les évolutions linguistiques habituelles, Yahvé était probablement connu des sumériens sous le nom d' Enki ou Ea (qui se prononce Eyah), le fameux dieu qui sauva les hommes du déluge, le dieu des eaux, celui qui participa à la création du monde avec Enlil.
Le Dieu unique était donc connu des temps les plus anciens, mais il a été divisé et assimilé selon ses fonctions de créateur et de sauveur en 2 divinités : Enlil et Enki. En somme, les hommes avaient déformé l'image de leur Dieu en plusieurs dieux. Avec Abraham et maintenant Moïse, le processus de rétablissement et de reclarification s'opère. Par Moïse, la "purification" des scories du polythéisme s'intensifie, il demande à son peuple non seulement de s'attacher à Yahvé, mais aussi de rejeter les autres dieux. Ce phénomène de monolâtrie n'était d'ailleurs pas l'apanage d'Israël, ainsi Kamosh était le dieu national des Moabites, Mardouk, celui des Babyloniens, etc. Les Sumériens associaient déjà une divinité particulière à certaines villes. La grande différence toutefois résidait dans le fait que pour Israël Yahvé ne pouvait pas se réduire à un sacré impersonnel étant unique et agissant. C'est à partir de cette constatation que les Israélites finirent par reconnaître leur Dieu comme le Dieu unique du monde et de l'univers.
Le monothéisme est la croyance en un seul Dieu créateur de l'univers avec en parallèle le rejet absolu de l'existence de tout autre divinité. Ainsi dès la Genèse, nous avons le récit d'un Dieu créateur. De même, dans le Deutéronome, certains passages semblent déjà indiquer une prise de conscience de l'unicité de Dieu (Dt 6, 4) ou encore 2 Rois 5, 15.17. Mais, ces références ne sont que des amorces, elles témoignent d'une certaine hésitation entre la monolâtrie et le monothéisme. Il faudra attendre l'exil à Babylone (587-538 av. JC) pour que la maturation soit complète.
En exil, les hébreux sont confrontés directement à un environnement où les divinités des maîtres de l'Empire néo-babylonien étaient habituellement représentées par des statues, instinctivement les prophètes les rejetèrent à partir de la longue tradition d'Israël de ne pas représenter Yahvé. Commença alors une réflexion sur l'impuissance des autres dieux, qui manifestement n'étaient que des statues sans grand pouvoir, tout naturellement cette réflexion aboutit au monothéisme.
Avec cet exil, nous assistons donc au passage de la monolâtrie de Moïse, proclamant Yahvé (ENLIL + ENKI + AN, la divine triade des sumériens) comme l'unique Dieu d'Israël, tout en se préoccupant assez peu du statut des dieux des autres nations, à l'affirmation claire du monothéisme suivant lequel Yahvé est le seul vrai Dieu, dominant l'univers. C'est pourquoi les citations bibliques les plus significatives tendant à appuyer l'idée de monothéisme se trouvent dans des passages qui ont visiblement été écrits peu de temps avant ou pendant ou encore après l'exil (Jérémie 2, 11 ; Jérémie 16, 19-20 ; Isaïe 43, 10-11 ; Isaïe 44, 6.8 ; 45, 5-7.18.21-22). Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'Israël ait interprété sa libération du joug babylonien par le perse Cyrus comme étant l'oeuvre direct de Yahvé, qui dirige toutes choses.
Plagiats des textes sumeriens et autres... dans la bible
Genèse [2.6]: Le paradis de la Bible est "emprunté" au poème sumérien (rédigé vers -2800) "Enki et Ninhursag"où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel.
Genèse [2.7] "L'éternel Dieu forma l'homme poussière de la terre" récupéré de la légende sumérienne ("poussière" se dit "tit" en hébreu et "ti.it" veut dire "ce qui est en vie" en sumérien).
Genèse [2.21] Le mystère de la côte d'Adam est aussi "emprunté" au poème sumérien "Enki et Ninhursag": c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre") jeu de mot qui n'a plus de sens
Genèse [2:22] La femme a été créée à partir d'une côte de l'homme. Faux! on pourrait même presque affirmer l'inverse: tous les embryons sont féminins et ne se différencient qu'au bout de quelques jours. Encore aujourd'hui, beaucoup de gens sont persuadés que l'homme a une côte de moins que la femme.
Genèse [2:14] Le genre humain est né au proche Orient près de l'Euphrate, (en Irak, ancien empire de Sumèr - Akkad - Babylone), là où ont vécu les rédacteurs. Au jour d'aujourd'hui, on ne sait pas exactement d'ou vient l'Homo sapiens (la théorie de l'Afrique de l'Est n' est pas fiable).
Genèse [3:2] Adam et Ève et le fruit défendu, un fable recopiée à l'identique d'une ancienne légende sumérienne qui fait dépendre l'origine du mal de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit. Les sceptiques peuvent admirer le cylindre de la tentation au British muséum à Londres où l'on voit la femme, l'homme, le serpent et le pommier. Aujourd'hui, personne de sérieux ne croit en la réalité historique d'Adam et Ève. Source: "Au cur des mythologies" Lacarrière
Genèse [6:14] L'arche de Noé: cette fable est reprise à l'identique d'une légende sumérienne (Utnapishtim qui débarque sur le mont Nishir et lâche une colombe puis un corbeau). Des générations de chercheurs chrétiens ont cherché les vestiges de l'arche sur le mont Ararat pour rien!
L'exode [2:10] Moïse retrouvé dans un panier flottant: encore une fable tirée du récit du roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkadé qui est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant et sera élevé par le jardinier. On sait aujourd'hui que Moise, le parasite et Abraham n'ont pas existé. "Sargon dAkkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince."
L'exode [7:17] Le thème du "fléau du sang" et de l'ombrage protecteur est tiré directement du mythe sumérien "Inanna et Shukallituda ou le péché mortel du jardinier".
L'exode [20] Les dix commandements ont été recopiés du code babylonien du roi Hammourabi. (vers -1800)
Samuel [28] Inspiré du poème sumérien où l'on voit l'ombre d'Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.
Esther: L'Esther du livre d'Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.
Le livre de Job: Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du "poème de la Création" qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat. (Source:, "Au cur des mythologies" Lacarrière).
Cantique des cantiques: Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d'amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l'existence n'est pas certaine et, s'il a existé, son règne n'a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.
Lamentations de Jérémie: Ces lamentations sont reprises de "La lamentation sur la destruction de Nippur", récit sumérien.
Ézéchiel: Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l'adoraient sous le nom d'Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible.
Isaïe [ 9:11] Inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.
en hébreu.
En rajoutant le voyage aux enfers de la déesse Inanna, ressuscitée au bout de 3 jours !...c'est vrai, qu'à l'époque, Dieu était aussi une femme (-2700).
Rompre le pain/gateau correspondait au fait de libérer la puissance dOsiris qui permettait à linitié deffectuer le passage de la vie, vers la vie éternelle. Doù le fait que ce rituel était particulièrement accompli pour les défunts ou futurs défunts.
Qui est Osiris ? De son vrai nom "Wosiré", "Celui qui veille sur le trône divin", Osiris était pour les Africains anciens, un envoyé de Dieu dont la mission fut de révéler aux hommes les us et coutumes de la vie sédentaire (agriculture) et lexistence du divin.
Dans les textes sacrés des pyramides, il est à juste titre appelé "Wn Nefer" à savoir "lêtre divin perpétuellement bon". Il est celui qui détient les "secrets de la germination éternelle du corps de Geb" (Geb symbolisant la terre) et qui a introduit parmi les hommes la loi divine de Râ (Dieu) qui régit lunivers entier : Maat (la vérité-justice).
Il est donc aussi appelé "Neb Maat", à savoir, le "Seigneur de la vérité et de la justice".
Osiris symbolise donc la justice et lamour du divin. Répondant à lappel divin de parcourir la terre habitée avec divers spécialistes (agriculteurs, architectes, musiciens, prêtres, etc...) pour enseigner à lhumanité les us et attitudes humaines ainsi que les rituels religieux, il eut une renommée internationale selon les dires même des Grecs anciens (ex. Diodore de Sicile).
Dans les textes sacrés de Kemet, il est appelé "Km Wr" (lire Kem Wour) à savoir le "Grand Nègre", (Kem, Kam = noir, nègre). Ce qui a été souligné par le Grec Plutarque, légyptologue français Emile Amélineau et le professeur Cheikh Anta Diop. De même, le professeur Assiouty ajoute (Cf. Origines égyptiennes du christianisme et de lislam, Sawat Anis el Assiouty - éd. Letouzet & Anet, 1989) :
"Le teint des hommes, en Haute Egypte, brûlé par le soleil, varie du brun jusquau noirâtre, au fur et à mesure que lon senfonce de plus en plus dans le sud. Cest ce teint noirâtre qui distingue Osiris dans les Textes des Pyramides et dans les anciens monuments et papyrus dEgypte et qui restera sa couleur jusquaux premiers siècles chrétiens".
OSIRIS ASSIS SUR LE TRONE DIVIN
Par essence, le corps dOsiris était associé à ce gâteau/pain pour les raisons suivantes. Tué par le mal (Seth), il ressuscita dentre les morts grâce à laction de Dieu invoquée pieusement par sa femme Isis (Oui, cette expérience divine, Osiris lavait déjà vécu 3000 ans avant Jésus). Il descendit par la suite dans la "Douat" (monde souterrain) pour y juger les âmes des défunts désireux de rejoindre Dieu dans son paradis divin (Sekhet Arou). Mais son image resta fortement associé aux fruits de la terre (blé, céréales, orges...) et à leur transformation en nourriture (pain, gateau). Lesprit dOsiris résidait ainsi pour les anciens dans le blé.
Le "pain/gâteau" dit "Mesi" symbolise donc Osiris et le rompre en plusieurs morceaux représente symboliquement sa passion, son dépècement par Seth (après avoir tué Osiris, Seth lavait aussi dépecé en plusieurs morceaux).
On libère ainsi lesprit dOsiris qui par cet acte qui devient une lumière céleste, solaire, spirituelle et divine. Vous lavez compris, les morceaux sont donc donnés aux fidèles.
Cette action est un symbole pour eux car en mangeant la divinité ils se fortifient et sassurent la vie éternelle tout comme Osiris.
Ainsi, dans un hymne des Textes sacrés des pyramides (formule 273-274, n 397), il est dit à propos dOsiris :
"Tu es le père et la mère des hommes,
ils vivent de ton souffle,
ils mangent la chair de ton corps".
A lorigine, dans le rite sacré associé à la rupture du corps dOsiris symbolisé par le "gain/pain", il nest pas fait directement mention du vin mais plutôt de leau (noun) comme symbole de la renaissance spirituelle des fidèles (baptême). Cependant, le vin (autre savoir légué aux hommes par Osiris) existait bel et bien en Egypte et on va le retrouver
Le vin utilisé lors de la communion chrétienne est rouge et doux. Il symbolise le sang du Christ. Mais dans un rite lié à la protection divine de lEgypte contre les assauts de Seth, pharaon boit du vin coupé deau.
Cet acte symbolisait celui accompli par le fils dOsiris, à savoir Horus qui avait prit la succession royale de son père sur terre.
Vainqueur des ennemis de lEgypte, Horus avait bu un peu de leur sang et par là même, maîtrisé leur force et leur puissance mystique (Cf. Mythe dHorus, Naville).
Souhaitant parfaire leur rite sacré, les prêtres égyptiens vont donc compléter le rite du pain, symbole du corps dOsiris, par celui du vin/eau, symbole du sang dOsiris. Les fidèles sapproprient ainsi la divinité et sassure la vie éternelle :
"Le pain et la boisson de communion symbolisent ainsi, dès le IIIème millénaire avant J. C. lessence divine nécessaire pour les Dieux et les hommes. Celui qui reçoit les deux espèces vivra les deux vies ; il sidentifiera à Dieu dans la vie éternelle", dit Assiouty.
Osiris ayant révélé aux hommes les bienfaits de lagriculture et de la fabrication du pain, symbolise aussi ce grain (céréale, blé) qui jeté en terre meurt et renaît sous la forme dune autre tige de céréale. Cette vision représente la mort et la résurrection dOsiris (il existe dailleurs des fresques où lon voit le blé pousser directement sur le corps dOsiris). Le pain renferme son esprit et en le rompant on libère son énergie. Son sang ne vient que compléter ce rituel religieux.
MYTHE DE LA CREATION
SUMERIEN
Les
dieux mineurs ou prolétaires (les Igigi) furent forcés de travailler pour les
grands dieux. C'est alors que les Igigi commencèrent à gémir à grands cris pour
demander du repos. Namma, mère d'Enki, appela ce dernier pour qu'il vienne en
aide à ces dieux mineurs et trouve ainsi une solution. Enki fut appelé parce
qu'il était non seulement le dieu des eaux, mais aussi celui de la sagesse. Les
grands dieux avaient en effet besoin des Igigi pour leur faire cuire le pain et
les décharger des travaux pénibles. Mais, ces grands dieux devaient, dans un
même temps, soulager les dieux prolétaires de leurs durs labeurs avant qu'ils ne
se révoltent. La solution fut donc de créer une race d'esclaves : les hommes.
Enki prit alors de l'argile ( ou poussière ) et la trempa dans la chair et le
sang d'un dieu sacrifié ; l'homme aurait ainsi une part de l'intelligence
divine.
LE DELUGE SUMERIEN
Après
avoir créé les hommes, les dieux entreprirent à plusieurs reprises d'anéantir
l'humanité. Les hommes s'étaient en effet multipliés à un tel point qu'ils en
vinrent à faire trop de bruit, gênant ainsi les dieux. Namtar, dieu de la mort
et de la peste, fut, par exemple, chargé de déchaîner une maladie sur les
hommes. Mais un autre dieu, Enki, eut pitié d'eux et déjoua ce plan. D'autres
calamités furent ainsi décidés, mais, à chaque fois, Enki aida les hommes. Enki
se vit donc accuser par les autres dieux, c'est alors que ce dernier, pour se
défendre, amena l'idée d'un déluge. Enlil, sur l'idée d'Enki, décida que toute
l'humanité devrait périr noyée. Mais, Enki parla à Atra-Hasis (le 'Noé
sumérien') dans un rêve et l'avertit que l'humanité était en danger. Il lui dit
de construire un bateau. Sur ce, Atra-Hasis informa les autres hommes. Il
quitta ensuite la ville, prenant avec lui des artisans qui l'aideraient dans la
construction du bateau. Ils assemblèrent donc le matériel, construisirent le
bateau, puis embarquèrent des oiseaux, du bétail et des humains de la famille
d'Atra-Hasis. La pluie commença à tomber, pendant 7 jours et 7 nuits les vents
soufflèrent et l'eau se déchaîna. Enfin, la tempête se calma. Atra-Hasis sortit
du bateau et fit des offrandes à tous les dieux, qui avaient faim. Ils
s'étaient attroupés autour des offrandes comme des mouches. Les dieux
constatèrent que les hommes avaient survécu au déluge. Enlil était furieux. Les
dieux avaient juré par serment la perte des humains, et, pourtant, ils avaient
survécu. "comment cela était-ce possible ?", demanda Enlil. An lui
répondit que cela ne pouvait être que le fait d'Enki. Enki pour apaiser la
fureur d'Enlil suggéra une solution : les humains ne se multiplieraient plus si
vite. Les maladies en décimeraient un tiers. Les accouchements deviendraient
douloureux et dangereux, les enfants pourraient d'ailleurs mourir pendant
l'opération.
"Six jours et sept nuits passèrent; Les tempêtes du déluge
soufflaient encore; Les tempêtes du sud couvraient le pays. Le septième jour;
Les tempêtes du déluge; Qui telles une armée; Avaient tout massacré sur leur
passage; Diminuèrent d'intensité; La mer se calma; Le vent s'apaisa; La clameur
du déluge se tut." (L'Epopée de Gilgamesh, traduction d'A. Azrié).
Les
mythes du déluge sont-ils la mémoire d'un événement réel ? Différents
chercheurs ont essayé d'apporter la preuve géologique ou archéologique de
l'existence du déluge. D'autres avancent que les évènements considérés ne
peuvent avoir marqué les différentes civilisations (ils seraient trop anciens,
trop lents ou trop lointains), et que ce mythe serait donc une pure invention,
ou l'exagération d'un événement local. Le déluge est-il un événement réel et
localisable dans le temps et l’espace ? Néanmoins, l'universalité du récit et
les détails quasi identiques (construction d'une embarcation, nombre de
survivants, couples d'animaux à sauver, etc.) tendent à confirmer une
catastrophe majeure et planétaire.
La version Latine
D'après le poète latin Ovide, le Déluge eut pour cause le fait que les hommes oubliaient de sacrifier aux dieux. Leurs uniques pensées étaient pour l'argent et le plaisir. Pour les punir, Zeus décida donc de les anéantir. Le déluge détruisit alors tout ce qui se trouvait sur la Terre, noyant les hommes, les villes et les forêts. Tous les hommes moururent, hormis un couple qui avait construit une barque. C'était Deucalion et sa femme Pyrrha. Au bout de plusieurs jours, la pluie cessa et la barque s'arrêta au sommet de Parnasse. Lorsque Zeus aperçut les deux survivants , il décida de leur laisser la vie sauve pour qu'ils puissent régénérer le genre humain. Ils devraient jeter des pierres derrière eux, qui aboutiraient à des hommes et à des femmes.
La version Biblique
D'après la Bible, le Déluge fut l'inondation universelle dont les seuls survivants furent Noé et sa famille. Dieu avait ordonné à celui-ci de construire une arche (du latin arca, boîte), pour qu'il sauve sa famille et des couples de tous les animaux en les gardant avec lui à l'abri à bord de l'arche jusqu'à ce que les eaux retrouvent leur niveau normal. Au Moyen-Âge, la nef des églises a souvent été comparée à l'arche de Noé, parce que c'était là que les hommes marqués par le péché étaient préservésdelaruine.
La version Indienne
Les versions indiennes du Déluge sont nombreuses, celle du Catapatha Brâhmana narre que le Noé indien se nomme Manou et qu'il est lui aussi prévenu du Déluge, mais par un poisson providentiel : " Un matin, on apporta à Manou de l'eau pour se laver, comme à présent on en apporte pour se laver les mains. Tandis qu'il se lavait ainsi, un poisson lui vint dans les mains. Le poisson lui adressa la parole : " Garde-moi, je te sauverai ! -De quoi me sauveras-tu ? - Un déluge va emporter toutes les créatures. C'est de cela que je te sauverai. " (Anthologie sanskrite, traduction de L. Renou).
LaversionCoranique
Le
Coran parle du déluge et de Noé en ces termes : «Et il fut révélé à Noé: 'De
ton peuple, il n'y aura plus de croyants que ceux qui ont déjà cru. Ne t'afflige
pas de ce qu'ils faisaient. Et construis l'arche sous Nos yeux et d'après Notre
révélation. Et ne M'interpelle plus au sujet des injustes, car ils vont être
noyés'. Et il construisait l'arche. Et chaque fois que des notables de son
peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Il dit: 'Si vous vous
moquez de nous, eh bien, nous nous moquerons de vous, comme vous vous moquez
(de nous)'. Et vous saurez bientôt à qui viendra un châtiment qui l'humiliera,
et sur qui s'abattra un châtiment durable!" Puis, lorsque Notre
commandement vint et que le four se mit à bouillonner (d'eau), Nous dîmes:
'Charge (dans l'arche) un couple de chaque espèce ainsi que ta famille - sauf
ceux contre qui le décret est déjà prononcé - et ceux qui croient'. Or, ceux qui
avaient cru avec lui étaient peu nombreux. Et il dit: "Montez dedans. Que
sa course et son mouillage soient au nom d'Allah. Certes mon Seigneur est
Pardonneur et Miséricordieux". Et elle vogua en les emportant au milieu
des vagues comme des montagnes. Et Noé appela son fils, qui restait en un lieu
écarté (non loin de l'arche): "Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste
pas avec les mécréants". Il répondit: "Je vais me réfugier vers un
mont qui me protègera de l'eau". Et Noé lui dit: "Il n'y a
aujourd'hui aucun protecteur contre l'ordre d'Allah. (Tous périront) sauf celui
à qui Il fait miséricorde". Et les vagues s'interposèrent entre les deux,
et le fils fut alors du nombre des noyés. Et il fut dit: "Ô terre, absorbe
ton eau! Et toi, ciel, cesse (de pleuvoir)!" L'eau baissa, l'ordre fut
exécuté et l'arche s'installa sur le Joûdî, et il fut dit: "Que
disparaissent les gens pervers"!» (Coran, XI:36-44)
Voir : Textes et Littérature
ADAM, EVE ET L'EDEN
L’EDEN, dans la tradition hébraïque est ce mythique jardin où le seigneur plaça Adam et Eve. D’ailleurs, I’hébreu Eden a conservé le sens de volupté de plaisir et de félicité. La linguistique nous apprend que, non seulement, la notion d’Eden, mais le terme lui-même, sont d'origine sumérien dans le terme "Edinu" (la plaine, la campagne).
C’est aussi à Sumer que nous trouvons la plus ancienne notion de "Gan", désignant un champ, une terre cultivée en sumérien. De ce Gan sumérien est issu plus tard le "Gannatu" Akkadien (le parc) et plus tardivement encore le Gan hébreu qui désignera le parc ou jardin d’Eden. Le Gan Eden hébreu est donc le parc ou le jardin dans la plaine ou la campagne. L’Eden sumérien se nomme "Nidduki", équivalent de "dilmun" en akkadien. Les deux termes ont le sens de pays de gloire, de soleil et de lumière. Les traditions suméro-sémitiques situent l’Eden dans le golfe Persique (nommé Mer ou Fleuve Amer ou encore Mer du Soleil Levant). Cet Eden paradisiaque se situe à "Dilmun" ou à proximité, connu jadis aussi sous le nom de "Ka-Lum-Ma" (ou Pays des Dattes), aujourd’hui (Bahrcin).
La corélation entre la conception sumérienne et sa copie déviée qu’est la relation sémitique est étonnante. L’emprunt des termes n’est pas seul en cause, il y a aussi l’emprunt du mythe: Dans cet Eden Dilmun règne la Grande Déesse "Ninhursag", Reine du Pays. Elle donnera naissance à trois générations de déesses engendrées par le Dieu de l'Eau. Noé sauvé des eaux aura aussi trois fils : Caïn, Abel, et Seth, Adam rescapé vraisemblablement d’un premier déluge aura aussi trois fils : Caïn, Abei, Seth. On voit déjà le passage des cultes méditerraaéens archaïques, de type Matriarcal passer au type sémite Patriarcal.
Le
Dieu de la terre "Enki", (Adam aussi est fait de terre) ensemence la
ravissante "Ninnu" (Lilith) fille de "Niahursag" et 9 jours
(9 mois, bien entendu), du couple " Ninnu-Enki " naîtra la déesse
" Ninkurra" . Alors " Niahursag" placera " Enki "
et " Ninnu " (A dam et Lilith ) dans un jardin où elle avait planté 8
plantes ( dans la Bible, c’est Yahvé qui plante un jardin en Eden ). Alors,
"Enki" (Adam) succombera à l’irrésistible envie de connaître la
saveur de ces plantes ( dans la Bible c’est le serpent tentateur qui incitera
le couple édénique à goutter au fruit défendu ) "Enki" les fera
quérir par son serviteur " Isimud " et les gouttera. Courroucée, la
Grande Déesse (Yahvé) pour les punir, maudira le non d’ "Enki" et le
vouera à la mort ( Adam sera maudit et perdra l’immortalité). "Enki"
sera alors atteint de 8 maladies (autant de plantes gouttées).
Mais, dans son infinie bonté, la Déesse, compatissante, créera huit divinités pour les guérir (tradition dravidienne des divinités féminines qui envoient et guérissent les maladies) Or, l’une des 8 parties malades est une ”côte” et pour guérir cette ”côte” la déesse créera la déesse "Ninti" (Eve). Ti sumérien signifie vivre et faire vivre. C’est donc Ninti (Eve), qui permet à "Enki" (Adam) de vivre ou de survivre. "Eve" n’avait donc rien à voir avec la Pomme symbole du péché dont on l’accusa à tort. Les hébreux ont inversé le mythe comme plus tard les aryens inventeront celui de Pandore.
L’Eden paraît n’avoir rien de mythique, et il y a de fortes chances que ce "Paradis" ait bien existé Ce fut un pays où il faisait bon vivre, où l’on pratiquait la religion, l’agriculture, la métallurgie (comme dans le mythe de l'Atlantide). C’est aussi la Terre des ancêtres.
L'INVENTION DES RELIGIONS
Il est important de souligner que les hébreux n'en sont venus à concevoir un seul Dieu par élimination successive de plusieurs autres dieux. Il est faux de penser que le Dieu unique qu'Israël s'est mis à adorer venait de nul part et était par conséquent totalement inconnu. Moïse et d'autres prophètes rappelaient sans cesse aux peuple d'Israël que ce Dieu était le Dieu de leurs pères. Il y a donc eu un passage du polythéisme au monothéisme par étapes successives, au fur et à mesure que le peuple hébreux, Abraham en tête, prenait conscience qu'un dieu qu'il connaissait déjà était en fait le seul à exister. Le "Dieu" ést là, depuis toujours.
L'HENOTHEISME
Abraham, était babylonien, de race sémitique et natif de Ur à Sumer. Il ne fait donc pas de doute qu'il ne fut pas monothéiste de naissance, bien au contraire. Il adorait très probablement les dieux sumériens, au sommet duquel se trouvait la Divine Triade ( An, Enlil et Enki ). Abraham reçut un appel de Dieu à l'âge de 75 ans (Genèse 12). Dieu lui demandait de quitter Sumer pour s'établir en Canaan ( Israël ) et appelait Abraham à se consacrer à Lui.
Abraham aurait vécu à une date difficile à préciser, mais qu'on pourrait situer autour de l'an 2000 avant Jésus-Christ. Les trois religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islâm) se réclament d'Abraham et le considèrent comme le modèle parfait du monothéiste, mais elles divergent sur son rôle, sa généalogie et sa première descendance.
Sa naissance en un pays où régnait l'astrolâtrie, présente quelques analogies avec celle de Moïse et le fait, en lui-même, est assez troublant. Lui aussi est né en une ville (Ur à Sumer) à un moment où, à la suite d'un rêve annonciateur de malheurs, le roi local Nemrod constructeur de la légendaire Tour de Babel, avait ordonné de mettre à mort tous les nouveau-nés, comme le pharaon plus tard, à la suite d'un songe annonciateur de la naissance de Moïse.
Il ne tarda pas à être choqué par les croyances des idolâtres, à commencer par celles de son père. Aussi prit-il la résolution de les combattre et de faire prévaloir le culte du seul vrai Dieu.
On
organisait, en Babylonie d'alors, un pèlerinage annuel sous l'égide du
souverain. Il se déroulait dans le désert et donnait lieu à de grandes démonstrations
de piété et d'allégresse. Le culte comportait une procession entre deux rangées
de statues de divinités alignées par ordre de taille de part et d'autre du
chemin que le cortège devait suivre, avant d'arriver au temple principal, comme
les béliers ou les lions devant les temples pharaoniques de Thèbes qui sont à
peu près de la même époque. Juste à l'entrée de celui-ci était dressée une
statue, la plus grande de toutes. Elle était en or et représentait probablement
Marduk ou Ea " Ses yeux étaient figurés par deux pierres
précieuses qui scintillaient dans la nuit ". Devant ces statues, les
pèlerins déposaient les mets qu'ils apportaient en offrande, avant d'entrer au
temple.
Ci-dessus: Représentation du dieu Marduk
A dix-sept ans Abraham dut participer à l'un de ces pèlerinages. Il lui répugnait de pratiquer l'idolâtries et jura de faire un mauvais sort aux statues qui constituaient à ses yeux des blasphèmes contre l'unique vrai Dieu. Après avoir fait œuvre d'iconoclaste en Babylonie, il quitta Ur (sur ordre de Dieu) pour se rendre en Syrie puis en Palestine, en passant par Hurân, Sichem, Bethel, Negeb, construisant partout des autels, avant d'aller (à la suite d'une grande famine), en Egypte, où il demeura quelque tempsavant de se rendre en Palestine puis de se fixer dans le pays de Cana'ân (à la même époque se situe la destruction de Sodome et Gomorrhe). Pour prouver sa soumission, Abraham se vit dans l'obligation de sacrifier l'un de ses fils.(Isaac selon la Genèse, Ismael selon le Coran). Ayant donné toute la mesure de sa soumission à Dieu, il fut miraculeusement arrêté dans son geste et l'immolation n'eut pas lieu...
Dans l'hébreu du texte original, ce Dieu était "El", le dieu principal du panthéon cananéen, le dieu du temps. El est la forme cananéenne évoluée du dieu sumérien "Enlil". Par transformations linguistiques successives " Enlil " (sumérien primitif), se transforma en "Ellil" (akkadien) puis devint "El" en cananéen. Enlil était le dieu du vent chez les sumériens, chez les akkadiens, il était aussi le dieu de l'air et du ciel, chez les cananéens il était le dieu du Temps.
C'est
donc sous le nom de "El" que Dieu adressa cet appel à Abraham
(El en hébreux en est venu à désigner le Dieu unique, surtout dans les noms
composés comme IsraEL, BéthEL, GabriEL, EmmanuEL, etc.). Abraham, prit
conscience que parmi tous les dieux qu'il adorait, El occupait une place à
part, cette prise de conscience était évidemment due à l'appel de Dieu, le dieu
du cieln le Dieu unique oublié. Dans la Genèse, il n'est dit nul part
qu'Abraham ou les patriarches avaient nié l'existence d'autres dieux.
Il leur était simplement demandé de ne s'attacher qu'à une divinité particulière, c'est ce qu'on appelle "hénothéisme". Il est en effet très surprenant de constater que dans la Genèse, les patriarches ne prennent jamais position face aux autres dieux, ils se contentent de s'attacher à "El".
Ce Dieu des patriarches n'était pas inconnu des autres peuples, il était même craint, ce qui n'est guère étonnant si l'on considère que "El "était le dieu principal du panthéon cananéen. Dans la Genèse 12, Abraham prétend que Sarah est sa soeur pour éviter que Pharaon ne le tue pour s'emparer de la belle Sarah. Le Pharaon ne se rend compte de la supercherie que sur l'intervention de Dieu ; l'exemple est encore bien plus explicite avec le roi païen Abimélek, il connaît Dieu et le craint (cf. Gn 20 + 21, 22-24) ; de même en Gn 26, 7-11 + 26, 26-30, où nous avons un 'remake' de l'histoire d'Abraham et d'Abimélek, mais, avec, cette fois-ci, Isaac. Dieu semble aussi être connu sous le nom même de Yahvé. Sur la reconnaissance de l'existence d'autres dieux par les Hébreux. (Ps 82, 1 ; Ps 89, 6-8 ; Jb 1, 6 ; Jb 2, 1 ; Jb 38, 7). Chez les Patriarches et les premiers Hébreux, il existait une grande pluralité de noms de divinités, qu'ils rattachaient plus ou moins à leur Dieu d'attachement "El". Cela témoigne bien chez eux d'une conscience plutôt floue de l'idée d'un Dieu unique (cf. El Elyôn - Gn 14, 18-22 ; Nb 24, 16 ; Dt 32, 8 - El Roï - Gn 16, 13.14 - El Shaddaï - Gn 17, 1 ; Gn 28, 3 ; Gn 35, 11 ; Nb 24, 16 - El Olâm - Gn 21, 33 - Pahad - Gn 31, 42 - El Béthel - Gn 31, 13 - Baal Berît - Jg 8, 33 ; 9, 4 - El Berît - Jg 9, 46).
Il
s'agit donc bien là ce que l'on appelle "hénothéisme", c'est à dire
l'attachement à un dieu particulier sans négation de l'existence d'autres
dieux. Dieu travaillait progressivement son peuple, le conduisant ainsi sur la
route du monothéisme.
Allah était en cours d’invention depuis des siècles lorsque l’islam (judaïsme ismaélite) apparut au cinquième siècle. C’était déjà le nom du Dieu unique des Arabes chrétiens. Allah vient de la divinité sumérienne Lilîtu, évoluant en Lilith, puis en Al-ilat, mais aussi de El, Dieu, en akkadien Ilu. Le nom Allah a été masculinisé à partir de al-ilat (déesse) devenu al ilah (dieu). Allah s’écrivait al ihal, car la langue arabe n’avait pas alors la chadda, redoublement de la consonne, pour écrire Allah. De nombreuses formes préfigurèrent ce nom : eloah, alah, elâhon, elah, ilan, allaho, ilahân, il, EL
L'islam en investissant les personnages bibliques n'arabise pas seulement les noms, il met en lumière ou délaisse certains épisodes, en ajoute parfois d'autres. Certaines figures proviennent de l'Ancien Testament - Adam (Âdam) et Ève (Hawwâ), Noé (Nûh), Moïse (Mûsâ), Abraham (Ibrâhîm), Salomon (Sulaymân), Joseph (Yûsuf) ; d'autres du Nouveau Testament - Jésus ('Îsâ), Marie (Maryam), Jean Baptiste (Yahya Ibn Zakariyyâ) ; enfin deux sont spécifiques à l'islam, Sâlih et Hud. Seul mortel à avoir parlé directement à Dieu, Moïse est mentionné plus qu'un autre dans le Coran car il a délivré la Loi écrite à son peuple et a fait grand nombre de miracles. Abraham, moins cité, occupe néanmoins la place centrale. Ni juif ni chrétien, il est qualifié de hanîf, c'est-à-dire qu'il adhère au monothéisme originel.
LA MONOLÂTRIE
L'étape suivante vers le monothéisme fut la monolâtrie (attachement à un dieu national, et donc, concurrent des autres divinité). Avec la monolâtrie, le passage vers le monothéisme se précise. Il n'est plus question de tolérer les autres divinités, on reconnaît certes leur existence, mais, on leur devient hostile, c'est là la grande différence. Du même coup, la divinité nationale, Yahvé pour Israël, est vue comme supérieure aux autres dieux.
Cette prise de conscience de la supériorité du Dieu d'Israël, de son côté unique et particulier par rapport aux autres dieux, se fit avec Moïse. Le nom de Yahvé (ou Yaweh, Yawoh, Jéhovah, etc.) prend une importance particulière au regard des autres noms qui lui était attribué, comme "EL", par exemple (Ex 3, 13-15). Yahvé n'est peut-être pas non plus étranger au panthéon sumérien, sous une forme plus primitive, avant les évolutions linguistiques habituelles, Yahvé était probablement connu des sumériens sous le nom d' Enki ou Ea (qui se prononce Eyah), le fameux dieu qui sauva les hommes du déluge, le dieu des eaux, celui qui participa à la création du monde avec Enlil.
Le Dieu unique était donc connu des temps les plus anciens, mais il a été divisé et assimilé selon ses fonctions de créateur et de sauveur en 2 divinités : Enlil et Enki. En somme, les hommes avaient déformé l'image de leur Dieu en plusieurs dieux. Avec Abraham et maintenant Moïse, le processus de rétablissement et de reclarification s'opère. Par Moïse, la "purification" des scories du polythéisme s'intensifie, il demande à son peuple non seulement de s'attacher à Yahvé, mais aussi de rejeter les autres dieux. Ce phénomène de monolâtrie n'était d'ailleurs pas l'apanage d'Israël, ainsi Kamosh était le dieu national des Moabites, Mardouk, celui des Babyloniens, etc. Les Sumériens associaient déjà une divinité particulière à certaines villes. La grande différence toutefois résidait dans le fait que pour Israël Yahvé ne pouvait pas se réduire à un sacré impersonnel étant unique et agissant. C'est à partir de cette constatation que les Israélites finirent par reconnaître leur Dieu comme le Dieu unique du monde et de l'univers.
LE MONOTHEISME
Le monothéisme est la croyance en un seul Dieu créateur de l'univers avec en parallèle le rejet absolu de l'existence de tout autre divinité. Ainsi dès la Genèse, nous avons le récit d'un Dieu créateur. De même, dans le Deutéronome, certains passages semblent déjà indiquer une prise de conscience de l'unicité de Dieu (Dt 6, 4) ou encore 2 Rois 5, 15.17. Mais, ces références ne sont que des amorces, elles témoignent d'une certaine hésitation entre la monolâtrie et le monothéisme. Il faudra attendre l'exil à Babylone (587-538 av. JC) pour que la maturation soit complète.
En exil, les hébreux sont confrontés directement à un environnement où les divinités des maîtres de l'Empire néo-babylonien étaient habituellement représentées par des statues, instinctivement les prophètes les rejetèrent à partir de la longue tradition d'Israël de ne pas représenter Yahvé. Commença alors une réflexion sur l'impuissance des autres dieux, qui manifestement n'étaient que des statues sans grand pouvoir, tout naturellement cette réflexion aboutit au monothéisme.
Avec cet exil, nous assistons donc au passage de la monolâtrie de Moïse, proclamant Yahvé (ENLIL + ENKI + AN, la divine triade des sumériens) comme l'unique Dieu d'Israël, tout en se préoccupant assez peu du statut des dieux des autres nations, à l'affirmation claire du monothéisme suivant lequel Yahvé est le seul vrai Dieu, dominant l'univers. C'est pourquoi les citations bibliques les plus significatives tendant à appuyer l'idée de monothéisme se trouvent dans des passages qui ont visiblement été écrits peu de temps avant ou pendant ou encore après l'exil (Jérémie 2, 11 ; Jérémie 16, 19-20 ; Isaïe 43, 10-11 ; Isaïe 44, 6.8 ; 45, 5-7.18.21-22). Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'Israël ait interprété sa libération du joug babylonien par le perse Cyrus comme étant l'oeuvre direct de Yahvé, qui dirige toutes choses.
Plagiats des textes sumeriens et autres... dans la bible
Genèse [2.6]: Le paradis de la Bible est "emprunté" au poème sumérien (rédigé vers -2800) "Enki et Ninhursag"où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel.
Genèse [2.7] "L'éternel Dieu forma l'homme poussière de la terre" récupéré de la légende sumérienne ("poussière" se dit "tit" en hébreu et "ti.it" veut dire "ce qui est en vie" en sumérien).
Genèse [2.21] Le mystère de la côte d'Adam est aussi "emprunté" au poème sumérien "Enki et Ninhursag": c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre") jeu de mot qui n'a plus de sens
Genèse [2:22] La femme a été créée à partir d'une côte de l'homme. Faux! on pourrait même presque affirmer l'inverse: tous les embryons sont féminins et ne se différencient qu'au bout de quelques jours. Encore aujourd'hui, beaucoup de gens sont persuadés que l'homme a une côte de moins que la femme.
Genèse [2:14] Le genre humain est né au proche Orient près de l'Euphrate, (en Irak, ancien empire de Sumèr - Akkad - Babylone), là où ont vécu les rédacteurs. Au jour d'aujourd'hui, on ne sait pas exactement d'ou vient l'Homo sapiens (la théorie de l'Afrique de l'Est n' est pas fiable).
Genèse [3:2] Adam et Ève et le fruit défendu, un fable recopiée à l'identique d'une ancienne légende sumérienne qui fait dépendre l'origine du mal de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit. Les sceptiques peuvent admirer le cylindre de la tentation au British muséum à Londres où l'on voit la femme, l'homme, le serpent et le pommier. Aujourd'hui, personne de sérieux ne croit en la réalité historique d'Adam et Ève. Source: "Au cur des mythologies" Lacarrière
Genèse [6:14] L'arche de Noé: cette fable est reprise à l'identique d'une légende sumérienne (Utnapishtim qui débarque sur le mont Nishir et lâche une colombe puis un corbeau). Des générations de chercheurs chrétiens ont cherché les vestiges de l'arche sur le mont Ararat pour rien!
L'exode [2:10] Moïse retrouvé dans un panier flottant: encore une fable tirée du récit du roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkadé qui est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant et sera élevé par le jardinier. On sait aujourd'hui que Moise, le parasite et Abraham n'ont pas existé. "Sargon dAkkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince."
L'exode [7:17] Le thème du "fléau du sang" et de l'ombrage protecteur est tiré directement du mythe sumérien "Inanna et Shukallituda ou le péché mortel du jardinier".
L'exode [20] Les dix commandements ont été recopiés du code babylonien du roi Hammourabi. (vers -1800)
Samuel [28] Inspiré du poème sumérien où l'on voit l'ombre d'Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.
Esther: L'Esther du livre d'Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.
Le livre de Job: Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du "poème de la Création" qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat. (Source:, "Au cur des mythologies" Lacarrière).
Cantique des cantiques: Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d'amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l'existence n'est pas certaine et, s'il a existé, son règne n'a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.
Lamentations de Jérémie: Ces lamentations sont reprises de "La lamentation sur la destruction de Nippur", récit sumérien.
Ézéchiel: Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l'adoraient sous le nom d'Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible.
Isaïe [ 9:11] Inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.
en hébreu.
En rajoutant le voyage aux enfers de la déesse Inanna, ressuscitée au bout de 3 jours !...c'est vrai, qu'à l'époque, Dieu était aussi une femme (-2700).
Rompre le pain/gateau correspondait au fait de libérer la puissance dOsiris qui permettait à linitié deffectuer le passage de la vie, vers la vie éternelle. Doù le fait que ce rituel était particulièrement accompli pour les défunts ou futurs défunts.
Qui est Osiris ? De son vrai nom "Wosiré", "Celui qui veille sur le trône divin", Osiris était pour les Africains anciens, un envoyé de Dieu dont la mission fut de révéler aux hommes les us et coutumes de la vie sédentaire (agriculture) et lexistence du divin.
Dans les textes sacrés des pyramides, il est à juste titre appelé "Wn Nefer" à savoir "lêtre divin perpétuellement bon". Il est celui qui détient les "secrets de la germination éternelle du corps de Geb" (Geb symbolisant la terre) et qui a introduit parmi les hommes la loi divine de Râ (Dieu) qui régit lunivers entier : Maat (la vérité-justice).
Il est donc aussi appelé "Neb Maat", à savoir, le "Seigneur de la vérité et de la justice".
Osiris symbolise donc la justice et lamour du divin. Répondant à lappel divin de parcourir la terre habitée avec divers spécialistes (agriculteurs, architectes, musiciens, prêtres, etc...) pour enseigner à lhumanité les us et attitudes humaines ainsi que les rituels religieux, il eut une renommée internationale selon les dires même des Grecs anciens (ex. Diodore de Sicile).
Dans les textes sacrés de Kemet, il est appelé "Km Wr" (lire Kem Wour) à savoir le "Grand Nègre", (Kem, Kam = noir, nègre). Ce qui a été souligné par le Grec Plutarque, légyptologue français Emile Amélineau et le professeur Cheikh Anta Diop. De même, le professeur Assiouty ajoute (Cf. Origines égyptiennes du christianisme et de lislam, Sawat Anis el Assiouty - éd. Letouzet & Anet, 1989) :
"Le teint des hommes, en Haute Egypte, brûlé par le soleil, varie du brun jusquau noirâtre, au fur et à mesure que lon senfonce de plus en plus dans le sud. Cest ce teint noirâtre qui distingue Osiris dans les Textes des Pyramides et dans les anciens monuments et papyrus dEgypte et qui restera sa couleur jusquaux premiers siècles chrétiens".
OSIRIS ASSIS SUR LE TRONE DIVIN
Par essence, le corps dOsiris était associé à ce gâteau/pain pour les raisons suivantes. Tué par le mal (Seth), il ressuscita dentre les morts grâce à laction de Dieu invoquée pieusement par sa femme Isis (Oui, cette expérience divine, Osiris lavait déjà vécu 3000 ans avant Jésus). Il descendit par la suite dans la "Douat" (monde souterrain) pour y juger les âmes des défunts désireux de rejoindre Dieu dans son paradis divin (Sekhet Arou). Mais son image resta fortement associé aux fruits de la terre (blé, céréales, orges...) et à leur transformation en nourriture (pain, gateau). Lesprit dOsiris résidait ainsi pour les anciens dans le blé.
Le "pain/gâteau" dit "Mesi" symbolise donc Osiris et le rompre en plusieurs morceaux représente symboliquement sa passion, son dépècement par Seth (après avoir tué Osiris, Seth lavait aussi dépecé en plusieurs morceaux).
On libère ainsi lesprit dOsiris qui par cet acte qui devient une lumière céleste, solaire, spirituelle et divine. Vous lavez compris, les morceaux sont donc donnés aux fidèles.
Cette action est un symbole pour eux car en mangeant la divinité ils se fortifient et sassurent la vie éternelle tout comme Osiris.
Ainsi, dans un hymne des Textes sacrés des pyramides (formule 273-274, n 397), il est dit à propos dOsiris :
"Tu es le père et la mère des hommes,
ils vivent de ton souffle,
ils mangent la chair de ton corps".
A lorigine, dans le rite sacré associé à la rupture du corps dOsiris symbolisé par le "gain/pain", il nest pas fait directement mention du vin mais plutôt de leau (noun) comme symbole de la renaissance spirituelle des fidèles (baptême). Cependant, le vin (autre savoir légué aux hommes par Osiris) existait bel et bien en Egypte et on va le retrouver
Le vin utilisé lors de la communion chrétienne est rouge et doux. Il symbolise le sang du Christ. Mais dans un rite lié à la protection divine de lEgypte contre les assauts de Seth, pharaon boit du vin coupé deau.
Cet acte symbolisait celui accompli par le fils dOsiris, à savoir Horus qui avait prit la succession royale de son père sur terre.
Vainqueur des ennemis de lEgypte, Horus avait bu un peu de leur sang et par là même, maîtrisé leur force et leur puissance mystique (Cf. Mythe dHorus, Naville).
Souhaitant parfaire leur rite sacré, les prêtres égyptiens vont donc compléter le rite du pain, symbole du corps dOsiris, par celui du vin/eau, symbole du sang dOsiris. Les fidèles sapproprient ainsi la divinité et sassure la vie éternelle :
"Le pain et la boisson de communion symbolisent ainsi, dès le IIIème millénaire avant J. C. lessence divine nécessaire pour les Dieux et les hommes. Celui qui reçoit les deux espèces vivra les deux vies ; il sidentifiera à Dieu dans la vie éternelle", dit Assiouty.
Osiris ayant révélé aux hommes les bienfaits de lagriculture et de la fabrication du pain, symbolise aussi ce grain (céréale, blé) qui jeté en terre meurt et renaît sous la forme dune autre tige de céréale. Cette vision représente la mort et la résurrection dOsiris (il existe dailleurs des fresques où lon voit le blé pousser directement sur le corps dOsiris). Le pain renferme son esprit et en le rompant on libère son énergie. Son sang ne vient que compléter ce rituel religieux.
Une
chose est sûre, les premiers à lavoir fait sont les Ethiopiens anciens !