La genèse biblique comme la genèse sumérienne nous racontent une singulière et terrible histoire, la nôtre. Il y a tout lieu de croire qu'il ne s'agit pas d'une fiction
C'est triste à dire, nous sommes nés esclaves. Notre espèce aurait été créée pour pallier une pénurie de main d'oeuvre. Les hommes, au moins. Pour les femmes, c'est encore pire. Des généticiens surdoués nous auraient programmés afin de nous faire aimer le travail auquel ils nous destinaient. Ils auraient même créé sept prototypes humains génétiquement adaptés à leur future tâche. Tout bien pesé, ce cher Aldous Huxley n'a rien inventé dans son Meilleur des mondes.
Ce meilleur des mondes, eugéniste et planifié, Huxley l'a pris pour le futur. Sait-on jamais ? Si ça se trouve, c'est un terrible souvenir du passé. Voilà ce qu'on était, des hommes-machines, robot-boulot-dodo. "Bosse pour les Dieux, allez, bosse ! Tu verras comme ça fait du bien de t'échiner pour ceux que tu aimes !" ou dans la version féminine : "Baise avec les dieux, allez, baise !" etc. Notre lignée s'est souvent fait manipuler, non par des dieux, mais par de mauvais maîtresqui se sont pris pour des dieux. Question : pourquoi les a-t-on laissé faire ?
Nous sommes nés pour travailler dur ! Après tout, quelle importance ? Athéna ne nous a-t-elle pas donné de quoi jubiler, dans cette vie et à jamais ? Une âme éternelle !! En effet, quand Prométhée façonne le premier homme dans l'argile, il le fait à son image et à sa ressemblance, mais il ne lui donne pas d'âme, car il n'a besoin que d'une bête de somme.
Mais Athéna, bonne fille, s'interpose : "Donne-lui quand même une âme," dit la déesse. On lui doit une fière chandelle. Si
Athéna n'était pas intervenue, nous serions restés des simili-singes.
Elle a eu pitié de la créature fragile et sensible créée par Prométhée.
Elle nous fit don d'une âme divine, une graine qu'il nous appartient de
faire germer ou d'étouffer faute de soins. Grâce à Athéna la Grande Déesse, nous sommes des dieux en puissance. Nous avons dans la poche notre ticket pour la vie éternelle.
A nous de prendre le bon train. Ceux d'entre nous qui y consacrent leurs efforts sur ce plan ne connaîtront jamais la mort. Ce cadeau sans prix, ce don sublime, nous le devons à la Grande Déesse, Isis, Athéna, Kwaï-Ling ou plutôt leur modèle original sumérien, Ninhursag.
L'infirmière en chef. Elle n'était pas la plus haute dans la hiérarchie
des petits dieux qui nous ont créés, mais elle avait du coeur. Son
coeur nous a donné une âme. Qu'elle en soit louée. Sa lumière, si nous
le voulons, peut nous donner l'esprit parfait.
Certes, c'est bien Enki-Prométhée qui nous a créé dans l'argile de l'ADN. Mais grâce à une divine manip, Ninhursag la Guérisseuse fit du singe un éclat de lumière. Nous l'avons gardé jusqu'à ce jour. Certains d'entre nous s'arrangent pour qu'il brille fort. D'autres préfèrent cultiver leur côté singe... ou serpent.
En tant que graines de dieux,
Athéna nous a fait don du libre-arbitre,
en plus du ticket pour la vie éternelle.
Nous sommes lumière.
C'est grâce à l'infirmière en chef,
responsable des couveuses,
Ninhursag-Athéna
La Genèse affirme que l'image de Dieu fut imposée dans l'argile, la matière génétique de base, la matière même des tablettes sumériennes. L'essence de Dieu est mélangée avec l'argile malléable de la terre pour créer l'homme singe. Dans les contes cunéiformes, l'argile est mélangée à l'essence des dieux et avec cette création, ils "introduisent l'image des dieux". Dans les deux cas, il faut observer que l'homme est créé à l'image de son dieu." (source)
Or un Homo Sapiens était sur Terre depuis des centaines de milliers d'années : Neandertal. Les dieux auraient-ils utilisé ses gènes ?