C’est une question qui reviens souvent sur le tapis dans certaines discussions, surtout lorsque l’on aborde les témoignages d’abduction et d’observation d’objets non identifiés. Mais dès que l’on commence à s’ouvrir à de tels sujets, on a de très fortes chances de passer pour un illuminé, voire pire un fou. Dans cet article, je vais vous démontrer qu’il existe des raisons plus que “plausibles” concernant le fait que la Terre pourrait intéresser une civilisation plus évoluée que nous... Et cela déplaira peut-être à Alexandre Astier qui dans une émission avec Antoine Decaunes, déclarait que “cela lui déplairait d’être une bête de foire”... Alexandre, Il faut savoir se dire parfois, que l’Univers n’est pas là pour être ce que l’on aimerait qu’il soit, mais seulement être ce qu’il se doit d’être. Et cela quelque soit la charge émotionnelle et mentale que cette vérité immuable nous provoque...
Cet article d’ailleurs sors un peu du cadre de L'Alcahest Quantique, bien que certains arguments que je vais avancer, concernant la science et plus précisément concernant le voyage dans l’espace, y sont quand même liés.
Pour commencer, je tiens à préciser que je vous éviterai les sempiternelles théories mentionnant que nous serions en réalité une création extra-terrestres car là, on utiliserait une sorte de “passe-droit” invérifiable et obstruant toute possibilité de débat “objectif” sur le sujet. Même si je respecte sincèrement toutes les théories concernant nos origines, je ne suis pas là pour donner mon avis sur ce sujet, mais tenter de rester objectif face à une quelconque possibilité de présence extra-terrestre auprès de nous.
1. Introduction
On nous bassine sans cesse, sans réelle preuve scientifique, qu’aucune civilisation plus évoluée que nous pourrait être intéressée par la Terre en utilisant le prétexte que nous serions un peuple violent, barbare, sujet à faire la guerre plutôt que la paix, et incapable d’équilibre et de respect. On nous rabâche aussi très souvent, que le voyage dans l’espace sur d’aussi grandes distances, est impossible. Deux axiomes comme la science les aime, qui auraient tendance à nous faire croire, qu’effectivement, il ne peut pas y avoir de présence extra-terrestre sur Terre. Cependant, cette vision est juste et objective ?
Cet article n’a pas pour but de démontrer qu’il y ait une présence extra-terrestre sur terre, ou qu’il n’y en ait pas. Je ne possède à ce jour aucune preuve scientifique irréfutable qui me permettrait de démontrer que ce soit le cas, ou pas. Il n’est là que pour exprimer mon point de vue sur le sujet.
2. Le voyage dans l’espace
Actuellement, notre science pense que la seule solution pour pouvoir voyager d’une étoile à une autre, serait d’approcher la vitesse de la lumière. Elle prône que cela aurait un coût considérable en énergie. Comme Alexandre Astier le décrit dans son Exoconférence, il faudrait au moins l’énergie d’une étoile voire plus pour réaliser de tels voyages. Il est clair qu’avec notre technologie actuelle, cela est impossible. Cependant, dans l’absolu, concernant le voyage dans l’espace, je pense qu’il en est tout autre. D’ailleurs, certains scientifiques commencent à explorer la voie que je décris dans le livre que j’écris actuellement, L'Alcahest Quantique[1].
Cette voie consiste à dire que pour pouvoir générer des champs gravitationnels ponctuels, il faudrait en réalité utiliser l’électromagnétisme. Les recherches du Pr Füzfa [2]chercheur mathématicien et astrophysicien à l’Université de Namur, décrivent cette réalité. D’autres scientifiques travaillent déjà à la réalisation d’un matériel permettant de créer un trou de ver, tunnel invisible, qui permettrait de faire transiter des ondes électromagnétiques d’un point à l’autre de l’Univers.
Un article paru dans nature[3] le 30 juin 2015 décrit ce travail. Avec une telle idée, la « porte des étoiles » de Stargate n’est plus très loin et la fiction pourrait très probablement rejoindre la réalité d’ici quelques décennies. Le voyage à des vitesses sub-luminiques pourrait aussi être envisageable. L’intêret de cette technologie en cours de développement, c’est qu’elle ne nécessitera pas d’utiliser l’énergie d’une étoile pour permettre le voyage dans l’espace, et que celui-ci, ne devrait pas durer plus longtemps que s’il avait été réalisé à une vitesse réelle approchant cette vitesse limite que celle de la lumière.
En réalité avec les champs électromagnétiques, on altère l’écoulement du temps linéaire variable. Je le décris dans le livre L'Alcahest Quantique, un peu à la manière du fonctionnement d’un micro-processeur que l’on pourrait saturer en informations pour en ralentir le fonctionnement (ceux qui dans les années 80’ ont connus l’Amiga 500 et la carte Action Replay MKIII comprendront aisément de quoi je parle). Un peu comme si on créait une bulle dans laquelle le temps ne s’écoulerait pas à la même vitesse qu’à l’extérieur de cette dernière. Je pense qu’avec un système de deux bulles superposées on pourrait créer un parallaxe d’écoulement différencié du temps linéaire variable. Dans celle extérieure créer un effet d’anti-gravité pour permettre l’accélération maximale de l’objet intérieure (pas de résistances, ni de frottements, ni d’interations avec l’extérieur), et dans la seconde, plus petite que la première, une gravité équivalente à celle de la Terre. Cela nécessiterait probablement l’utilisation de supraconducteurs pour la séparation des deux champs électromagnétiques. Ce n’est qu’une idée qui mérite d’être « plus amplement travaillée », mais le fait que des scientifiques reconnus travaillent dans cette voie, me démontre que ce n’est pas forcément une impasse. Il va aussi, sans douter, qu’une civilisation plus évoluée que nous aura très certainement déjà intégrée cette technologie, voire des technologies plus évoluées encore concernant le voyage dans l’espace.
En conclusion de première instance, on peut donc envisager que, même si pour l’instant il nous est impossible de voyager dans l’espace à une vitesse suffisante pour que ces voyages soient « acceptables » concernant leur durée et l’énergie nécessaire, une civilisation plus évoluée que nous aura très probablement emprunté les chemins de recherches tels que ceux de l’électromagnétisme et auront très probablement atteins les objectifs que nous tentons de réaliser. Et ce, sans avoir à dépenser l’énergie d’une étoile pour réaliser de tels voyages.
3. Etude de l’histoire de notre planète Terre
Pour comprendre si une forme de vie évoluée pourrait être intéressée par la terre, nous allons réaliser une démonstration en prenant pour civilisation évoluée la notre, et pour civilisation moins évoluée, une civilisation qui en serait à l’âge de l’homme préhistorique ou des dinosaures. Sur terre, notre science, et plus précisément la paléoclimatologie[4], nous permet d’étudier notre passé.
On peut extraire des carottes de glace en antarctique pour connaître la composition de l’atmosphère il y a des milliers voire des millions d’années de cela. Cela nous permet de connaître les éléments chimiques qui étaient présents dans notre atmosphère mais il est aussi possible de retrouver, des micro-organismes qui peuplaient la terre à ces époques révolues.
La géologie[5] nous permet quand à elle, d’étudier grâce aux diverses strates, soit l’empilement des couches de terre, leur composition ( dont la présence de fossiles, de squelettes, etc. ) et ainsi en apprendre plus sur la biologie à différentes ères de notre planète. Cependant, certaines parties du passé de notre évolution restent et demeurent inconnus. Tels que par exemple le fameux chaînon manquant.
4. Etude en astrophysique
Lorsque nous tournons notre regard vers l’espace, nous pouvons apprendre beaucoup de choses sur ce dernier. Il nous est possible grâce à l’étude du spectre de lumière[6] d’une étoile, c'est-à-dire la décomposition de la lumière de cette étoile, de connaître les éléments chimiques en combustion à la surface de cette dernière. Lorsque nos scientifiques sont convaincus qu’une planète passe devant cette étoile, et qu’il peuvent en définir la rotation, car ils sont maintenant capable de découvrir avec précision l’existence d’exoplanètes, ces derniers peuvent étudier l’altération provoquée sur la lumière reçue de cette étoile, par l’atmosphère de la planète lorsque cette dernière passe devant son étoile. Cela nous permet de connaître la composition chimique de l’atmosphère de cette planète.
D’ailleurs la NASA a récemment déclaré avoir découvert 1284 exoplanètes[7] dont 21 pourraient être viables.
5. Mise en parallèle
Maintenant imaginez. Si nous avions détecté une exoplanète, qui d’après ses analyses, posséderait une atmosphère, qui d’après nos études sur les calottes glaciaire, serait très proche de celle que notre Terre aurait connu à des moments clefs de son évolution. Moments clefs tels que celui de la disparition des dinosaures, ou de l’arrivée du fameux chaînon manquant à l’époque de l’Homme préhistorique.
Si nous avions la possibilité de voyager dans l’espace à une vitesse suffisante pour que ce voyage ne dure au maximum que quelques années, permettant à une génération de scientifique de pouvoir réaliser au moins un aller-retour tout en ayant pu faire l’étude de cette planète. Ne serions-nous pas intéressés par nous rendre sur cette planète pour l’étudier et ainsi espérer potentiellement découvrir, ces informations cruciales sur notre passé qui nous sont inaccessibles ici ? De pouvoir vivre en « direct live » l’extinction des dinosaures, ou la mutation de l’être humain via le fameux chaînon manquant? Et ainsi mieux connaître notre passé et notre évolution ?
Car si les lois fondamentales de fonctionnement de l’Univers, telles que les divers atomes existants ou les forces fondamentales, sont identiques en tout point de l’Univers, nous pourrions penser que la vie biologique pourrait suivre des schémas d’évolutions similaires lorsque les conditions sont semblables d’une planète à l’autre. Ceci nous démontre qu’une civilisation à un stade précis de son évolution, peut très bien par besoin de connaissance, être intéressée par l’étude d’une civilisation moins avancée qu’elle. Et pourtant nous pourrions qualifier cette civilisation moins avancée de primate barbare..
6. L’étude d’une civilisation moins avancée
Là, nous entrons dans la partie épineuse du sujet. Nous partons donc du postulat que le chapitre 5 est vérifié et validée. Nous nous rendons donc sur cette planète où le chaînon manquant de notre évolution, devrait apparaître sous peu. Pour pouvoir comprendre l’évolution de cette espèce, nous devrions alors éviter d’entrer en interaction directe avec celle-ci. Notre présence, nos vaisseaux, nos tenues et équipements, sont autant de choses inconnues et incompréhensibles pour cette espèce en voie d’évolution. Nous pourrions très bien être pris pour des Dieux ! Cela altérerait sans équivoque, l’évolution de cette espèce. Hors, pour que les conditions puissent être similaires aux nôtres, nous devrions rester extrêmement discrets et prudents.
Mais cela ne suffit pas, car cette étude se résumerait à une étude comportementale de l’espèce et serait donc bien loin d’être complète. Si nous voulions réellement comprendre ce qu’il s’est passé et découvrir le fameux chaînon manquant, il nous faudrait très probablement réaliser des études d’ADN. Et pour cela, nous serions alors obligé d’utiliser une technologie pour endormir le sujet *prélevé* sur son groupe, sans que le groupe ne s’en rende compte, d’étudier cet échantillon, puis de le replacer dans son habitat naturel. Et tout cela dans une absolue discrétion. Nous pourrions aussi lui incorporer sous la peau un implant électromagnétique pour suivre ses mouvements, étudier son rythme cardiaque ainsi que certaines fonctions vitales. Et tout cela, sans que l’échantillon ne soit au courant de quoi que ce soit. Nous pourrions ainsi étudier cette espèces sur plusieurs générations dans l’attente de voir ce fameux chaînon manquant apparaître, et enfin nous délivrer un des secrets de notre évolution.
7. Conclusions
N’en déplaise à notre très cher autodidacte que j’apprécie beaucoup qu’est Alexandre Astier, cette petite démonstration à elle seule suffit, à nous montrer que dans l’absolu, si une civilisation plus évoluée que nous avait la possibilité de venir nous visiter, il y a de fortes chances qu’elle ait des raisons que l’on ne connaisse pas de le faire, en plus de raisons évidentes d’études de son passé. Que pour son étude de l’ADN humain, elle pourrait très bien réaliser des prélèvements *discrets*. La seule différence notable entre nous et l’homme préhistorique, c’est que notre conscience nous permet d’avoir une vue plus précise sur le fonctionnement de l’Univers, et donc de se rendre compte lorsque quelque chose nous semble anormal. Les abductions, si elles s’avéraient être réellement l’œuvre d’une civilisation plus évoluée que la notre, démontreraient qu’effectivement nous serions en quelque sorte « un sujet d’étude ». Je ne dis pas qu’il y ait des extra-terrestres autour de nous, mais simplement que cela est très fortement possible. Et avec raisons valables.
8. Extrapolations
Cette dernière conclusion concerne un sujet qui me tient à cœur et qui est un peu lié à mon livre L'Alcahest Quantique[1]. Livre dans lequel je décris l’existence d’une partie hautement énergétique que j’appelle « l’esprit » et qui serait reliée au corps physique dense par un fil électromagnétique « l’âme » sur lequel « la conscience », objet électromagnétique, oscillerait. Si l’être humain a tendance à utiliser la technologie pour réparer les corps abîmés, il l’utilise aussi pour les remplacer. On pourrait parler de Transhumanisme. Si comme je le décrit dans L’Alcahest Quantique[1], notre conscience possède plusieurs points d’ancrage dans notre corps physique dense, remplacer des parties biologiques de notre corps pas de l’électro-informatique risque de détruire certains de ces liens. Il en résultera une perte irrémédiable pour l’être, d’une part d’accès à sa conscience, et donc à son esprit quantique. Nous pourrions même imaginer qu’une race très évoluée ne procréerait plus de manière sexuée, mais par clonage. Créant ainsi directement des clones ayant certaines parties du corps biologique remplacées par de l’électro-informatique.
Si nous suivons ce chemin, il est fort possible qu’une civilisation plus évoluée que nous ait aussi empruntée ce même chemin. La question existentielle alors présente serait : A quel point cette civilisation aurait-elle perdu son lien avec sa conscience et son esprit au profit d’un aspect électro-informatique ? Ne serait-il pas passible que cette civilisation ait besoin d’étudier l’être Humain dans son état actuel pour tenter de trouver une solution pour faire marche arrière ? Ce sont autant de questions qui restent des portes ouvertes vers des raisons possibles pour lesquelles une civilisation plus évoluée que la notre pourrait être intéressée par venir nous visiter ..
J’espère que cette lecture vous aura donné quelques idées sur ce sujet très épineux qu’est la « vie extra terrestre » ainsi que sa potentielle existence sur Terre.
Addendum : J’aurais pu ajouter d’autres raisons telles que l’eau, les minéraux, etc. Cependant j’ai préféré axer sur l’humanité pour deux raisons. La première étant que c’est majoritairement l’argument utilisé par la science pour dénigrer cette idée, et deuxièmement car il aurait fallu circonstancier chaque élément et au final, avec toutes les raisons possibles, l’article aurait probablement été beaucoup plus long ... Et bien moins digeste.
Sincèrement,
Frédéric Cordier