"N'as tu jamais fais ces rêves, Neo, qui ont l'air plus vrais que la réalité? Et si tu était incapable de sortir d'un de ces rêves ? Comment ferais tu la différence entre le monde du rêve et le monde réel ?"


La Matrice

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Nul n'est plus désespérément esclave que celui qui se croit faussement libre.
Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832)

Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l'a engendré.
Albert Einstein (1879 - 1955)

Parfois les gens ne veulent pas entendre la vérité,parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.
Friedrich Nietzsche (1844-1900)


La perception que nous avons de notre monde, et notre compréhension de ses mécanismes, sont majoritairement influencés par notre conscience, nos croyances et par les égégrores qui y sont rattachés.

En prendre conscience et choisir de remplacer les croyances erronées et nocives par des croyances plus justes et positives nous permet de transformer notre réalité, et de faire de nous des êtres lucides et libres.

Rien n'est réellement solide. Toute forme extérieure est l'expression de la conscience intérieure rendue visible : la VIE et la CONSCIENCE sont une seule et même chose. L'Esprit est le créateur aussi bien que la substance de toutes choses.

"Je te donne maintenant mon savoir et la liberté de marcher sur le sentier que je t'ai ouvert grâce à mes efforts et qui te conduira vers les étoiles. Sois attentif, O homme, prend conscience de ton asservissement et découvre comment te libérer de tes durs labeurs."


samedi 13 mai 2017

LES SYNCHRONICITÉS, HEUREUSES COINCIDENCES

LES SYNCHRONICITÉS


Voici un article sur les synchronicités, ces hasards heureux, que je trouve intéressant. Je suis tombé dessus par hasard.
Vous savez, je rencontre de plus en plus de personnes qui s’ouvrent à l’idée selon laquelle le hasard n’existe pas.
Si vous faites partis de ces personnes, alors cet article devrait vous intéresser.
Au fait, croyez-vous que c’est par hasard si vous êtes entrain de lire cet article…
On a tous vécu un jour de ces coïncidences qui « tombent vraiment bien » et que le psychiatre suisse Carl Gustav Jung appelle des « synchronicités ». Être réceptifs à ces événements hasardeux, liés par le sens et non par la cause, nous permet d’affiner notre intuition.
Mystérieuses heureuses coïncidences…Elles se manifestent juste au bon moment, nous permettant « comme par magie » de débloquer une situation ou d’accéder à nos désirs. C’est l’histoire d’untel, qui, dans un journal laissé dans un bus, tombe pile sur l’annonce du logement idéal, ou d’un autre qui rencontre sur un chemin pris au hasard LA personne qu’il fallait pour faire avancer son projet, ou encore celle d’un dernier, qui, en plein questionnement intérieur rentre dans une librairie et tombe, dans un livre ouvert machinalement, exactement sur l’information dont il avait besoin pour avancer.
Une réponse à un besoin conscient ou inconscient
Certains diront que c’est là l’expression du pur hasard, d’une probabilité statistique certes mince, mais relevant du possible. Ou bien d’un excès d’interprétation de l’esprit prompt à ramener à lui ce qui l’arrange. Oui, mais… D’autres cas de coïncidences troublantes, comme celle par exemple concernant l’acteur Anthony Hopkins et d’un livre retrouvé par « hasard » sur un banc public alors qu’il avait cherché ce livre en vain dans plusieurs librairies, laissent perplexes.
Pour le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, ces « hasards nécessaires » *, n’ont rien de fortuit. Au contraire, il voit dans ces événements liés par le sens et non par la cause, une forme de réponse de l’univers à un besoin exprimé consciemment ou inconsciemment par la personne, et venant transcender l’espace et le temps. Cette conception d’un hasard intelligent, porteur de sens, si elle est étrangère à nos esprits occidentaux, est beaucoup plus naturelle du côté de l’Orient, qui conçoit le hasard dans sa globalité, comme une loi de cause à effet.
L’anecdote du scarabée
Jung a nommé ces heureuses coïncidences des « synchronicités ». Un terme qui, bien qu’utilisé dans le langage couramment, ne figure dans aucun dictionnaire. C’est à la suite de la célèbre anecdote du scarabée que Jung put formaliser et développer sa théorie. Alors qu’il se trouvait un jour en consultation avec une patiente, celle-ci lui narrait un rêve où on lui offrait un bijou en forme de scarabée.
A ce moment là, une cétoine dorée se mit à taper contre la vitre du bureau, voulant s’introduire dans la pièce. Jung ouvrit la fenêtre, saisit l’insecte et s’adressant à la patiente, médusée, « le voilà, votre scarabée ! ». La patiente, très rationnelle, reçut un choc qui lui permit d’avancer dans son travail d’analyse..
Le psychiatre suisse Cral Gustav Jung a élaboré sa théorie sur les synchronicités après avoir vécu une coïncidence signifiante impliquant un scarabée doré et une de ses patientes qu’il suivait en travail d’analyse. intuition
La crêperie, le coup de pied et Jung
Voici une anecdote de coïncidence troublante. Un jour, en conversation avec un proche, l’heure du déjeuner approchant, je lançais : « J’aimerai bien manger dans une crêperie, mais je n’en connais aucune ici ». Mon interlocuteur heurta alors par inadvertance avec son pied la pile de magazines disposés sur la table basse . Un journal -un seul- s’échappa et tomba à ses pieds, ouvert. Il le saisit, le retourna et me le montra, stupéfait : « Tiens, regarde, le voilà ton restaurant. Et en plus, il est à une rue d’ici ». A la page entr’ouverte du magazine figurait en effet un article sur une crêperie située à cinq minutes de là, dont j’ignorais l’existence, et où nous allâmes finalement déjeuner… Détail qui a son importance, et qui nous fit sourire l’un et l’autre : notre conversation de la matinée portait justement sur la théorie de Jung et des synchronicités.
Sans tomber dans la pensée magique, il est intéressant d’accueillir les synchronicités qui se présentent à nous. Elles arrivent souvent par paquets, en général dans les moments clés de l’existence, de transformation, de transition, mais pas toujours. Elles peuvent aussi être tout à fait anodines, à l’image de l’anecdote personnelle racontée ci-dessus. On reconnaît facilement les synchronicités car elles ont cette empreinte de sidération et résonnent profondément en nous. Il peut même arriver, en fonction de son système de croyances, qu’on se sente guidé, soutenu dans la réalisation de nos désirs, par une « force supérieure » ou « transcendante ».
Accueillez les synchronicités sans les juger
Dans tous les cas, ces synchronicités sont en lien étroit avec l’intuition. Plus on va accepter l’idée de synchronicités et ouvrir son esprit, plus elles vont se manifester, et plus notre intuition va s’ouvrir. Et vice versa, plus les synchronicités se manifestent dans votre existence, plus l’intuition se libère, s’ouvre.
Ainsi, lorsqu’une synchronicité survient :
– Ne la jugez pas, ne la dénigrez pas, surtout si elle concerne une chose anodine, n’essayez pas à tout prix de l’expliquer, de la faire rentrer dans une case.
– Recevez-la simplement, observez-la, ressentez en quoi elle résonne en vous.
– Goûtez le bien-être, le bonheur, la satisfaction et les émotions positives qu’elle vous apporte. Ne vous empêchez pas de savourer ce « cadeau ». Partagez-le, si vous avez envie, avec d’autres personnes de votre entourage.
– Remerciez. En fonction de votre système de croyance personnel, vous pouvez remercier la synchronicité elle-même, Dieu, l’Univers, les forces de la Nature, ou vous-même… La gratitude est une arme puissante d’ouverture spirituelle, en lien avec l’ouverture intuitive.
Isabelle Fontaine
www.histoiredintuition.com