LA VIE
Qu’est-ce
que la vie ? Pourquoi existons-nous ? Y a-t-il quelque chose après la
mort ? L’être humain moderne a oublié d’où il vient. Il ne sait pas qui
il est. Il n’a non plus aucune idée où il va. Tant de questions sans
réponses…
Et
pourtant, tant de grands Êtres, Hommes et Femmes, sont venus : des
Êtres de toutes les époques, des Sages, des Érudits, des Maîtres et des
Philosophes de toutes les nations. Mais les gens continuent hypnotisés,
emprisonnés par le quotidien… Dans les pays pauvres, la lutte pour la
survie, pour manger, chaque jour; dans les pays riches, une vie centrée
sur soi-même, besoins interminables de biens de consommation, recherche
d’un bonheur illusoire, routine égoïste à cent pour cent mécanique.
Riches
et pauvres n’ont pas le temps, ils ne cherchent plus, ils ont oublié…
oublié les grandes Cités d’autrefois, oublié le Ciel étoilé, oublié la
vraie Vie. Les affamés continuent de mourir par millions, sous le regard
indifférent des foules. Que peut-on y faire ? dit-on… Sans parler de la
Terre, notre Mère, souillée, meurtrie.
Notre
éducation subjective, exagérément matérialiste, n’enseigne plus les
Mystères de la Vie, les Mystères anciens : Connaissance de Soi et de
l’Univers.
Tout
de nos jours tourne autour des besoins du corps; pour les uns survie,
pour les autres plaisirs. Nous avons perdu le contact avec les
Dimensions supérieures de la Nature, avec le Divin en nous et autour de nous; la majorité se moque bien de toutes ces choses.
Les
religions ont été tellement adultérées, que même ceux qui croient
savoir, en réalité se trompent lamentablement, entraînant avec eux les
masses. Ils ne savent pas. La grande Religion universelle, unique, n’est plus enseignée; que de crimes, que de fanatisme, que de guerres horribles au nom de la Vérité.
Matérialistes
et religieux ne savent pas, c’est tout. L’être humain continue
hypnotisé, endormi. Très peu se posent de véritables questions de nos
jours. Une infime minorité cherche vraiment.
Tout tend à endormir la Conscience…
Tout tend à endormir la Conscience…
LA GNOSE
Que
reste-t-il de la Science et de la Sagesse des constructeurs de
Pyramides aztèques, égyptiens et mayas ? Que reste-t-il du Savoir et de
la Médecine des Amérindiens et des Druides ? Que reste-t-il de la
Philosophie jadis enseignée dans les Temples bouddhistes et taoïstes de
l’Asie, dans les forêts et les cours des Rois et des Reines de l’Inde
millénaire ? Que reste-t-il de la Musique et de l’Art sacrés ? Que
reste-t-il de l’Amour ? Il en reste beaucoup, beaucoup plus qu’on
pourrait le croire. Si seulement les gens cherchaient plus…
Au-delà
du temps et de l’espace, au-delà des races et des croyances, au-delà de
notre savoir très limité, il existe une Connaissance Universelle. Une
Connaissance de tout : de nous-mêmes, d’abord, puis du monde et du
Cosmos qui nous entourent. Une Connaissance supérieure qui répond aux
grandes questions des Mystères de la Vie et de la Mort, des Mystères de
l’Être et du non-Être, de la Création et de tout ce qui existe.
Cette
Connaissance ne pourra jamais appartenir à quiconque; jamais personne
ne pourra prétendre en avoir l’exclusivité ou prétendre l’inclure toute
entière dans ses livres ou enseignements. Cette Connaissance, appelée
GNOSE par les anciens, nous dépasse tous. Nous pouvons tout au plus
aspirer à en découvrir et approfondir certains aspects.
La
Gnose est la vie qui palpite dans chaque atome, dans chaque fleur, dans
la planète qui tourne, et dans le soleil qui illumine, dans le bon
comme dans le méchant, dans le Microcosme Homme-Femme comme dans le
Macrocosme-Univers et en définitive, dans tous les Univers de l’Espace
infini.
La
Gnose c’est la Science universelle qui cherche à expliquer toutes les
choses. La Gnose c’est la Philosophie qui cherche à enseigner aux
humains de toutes les époques comment éveiller leur Conscience ainsi que
leurs facultés. La Gnose c’est la Mystique des rites et prières de la
Religion unique qui cherche à ouvrir les portes du Divin, dans l’amour
du prochain. La Gnose c’est l’Art royal, cet Art qui véhiculait et
enseignait autrefois la Science, la Philosophie et la Mystique, du temps
où ils étaient unis.
La Gnose c’est la Vérité qui nous échappe à chaque instant, en nous et autour de nous.
La Gnose c’est le fonctionnement même de la Conscience…
L’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE
Il
est très difficile pour nous, les « modernes », de prendre conscience
que les anciens Peuples étaient plus sages que nous. Parce que notre
société a fait des progrès technologiques (avions, ordinateurs, fusées…)
les gens ont l’impression d’être plus avancés, d’avoir évolué. Toute
notre éducation nourrit d’ailleurs cette idée en nous. Les théories sur
lesquelles se base l’anthropologie moderne ont toujours voulu nous faire
croire que les anciens étaient naïfs et ignorants, voire même barbares,
et que nous sommes à la fine pointe de l’évolution humaine. Cela est
totalement faux.
Ces
théories erronées, subjectives, de l’anthropologie matérialiste sont
enfin remises en question publiquement. En effet, malgré la mauvaise
volonté, il faut le dire, de bien des chercheurs du présent et du passé
qui ont caché et intentionnellement ignoré des pièces archéologiques qui
dorment dans nos musées et entrepôts, les preuves sortent maintenant au
grand jour.
Des
scientifiques, des chercheurs, anthropologues, ethnologues,
archéologues, historiens, etc. ont écrit une foule de livres démontrant
avec des preuves irréfutables :
1. La véritable origine de l’être humain.
2. La supériorité de la Sagesse des anciens Peuples.
3. La racine commune des grandes Cultures du monde.
2. La supériorité de la Sagesse des anciens Peuples.
3. La racine commune des grandes Cultures du monde.
Ce sont les bases de l’Anthropologie Gnostique. Nous ferons, dans les lignes qui suivent, un très bref survol de celles-ci.
Il
existe des quantités impressionnantes d’ossements de géants qui ont été
retrouvés partout, en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Asie,
en Australie; des humains qui auraient mesuré 3, 4 et jusqu’à 5 mètres,
dont on ne nous parle jamais à l’école ou à l’université et qui font
l’objet d’intenses publications en ce moment.
Des
traces de pas humains gravés dans la pierre au Mexique, datées à 1,3
million d’années !… alors que la théorie officielle prétend que l’être
humain moderne (homo sapiens) est apparu il y a 160,000 ans en Afrique et qu’il aurait traversé en Amérique il y a 12,000 ans seulement.
Des
dizaines de traces comme celles-ci existent dans le monde, aux
États-Unis, en Afrique, en Australie, etc., toutes datées de l’époque
des dinosaures, soit des millions d’années avant la version officielle de l’apparition de l’être humain.
On
a même retrouvé de nombreuses peintures de dinosaures et des peintures
d’humains côtoyant des dinosaures dans les tombes appartenant à la
culture Nasca, au Pérou.
Tout
cela est ridicule, direz-vous. Ce qui est ridicule, c’est que la
majorité des chercheurs ignorent volontairement de telles preuves
archéologiques. Il est même arrivé dans le passé qu’ils les détruisent.
On
a retrouvé des dizaines de preuves en Amérique, des objets et même des
campements, datant de plus de 50,000 ans (au Texas et au Brésil entre
autres), prouvant de manière irréfutable que les Peuples amérindiens
étaient ici bien avant la dernière glaciation (12,000 ans). Justement,
certains des ossements géants retrouvés appartenaient à ces Peuples.
Que
dire des découvertes surprenantes faites dans l’Atlantique, aux îles
Bimini et Cay Sal; des vestiges d’une puissante civilisation Atlante,
qui aurait disparu il y a 12,000 ans. De nombreux chercheurs ont dédié
leur vie à accumuler les preuves archéologiques et ethnologiques. Elles
sont accablantes; des livres entiers ont été écrits. Des fossiles
végétaux et des roches volcaniques, dont la structure prouve qu’ils ont
été formés à l’air libre, ont été retrouvés au fond de l’océan
Atlantique; des mammouths « surgelés » retrouvés en Sibérie avec leur
repas intact dans l’estomac; des forêts entières, congelées
instantanément gisent sous des centaines de mètres de glace en
Antarctique… Le changement de pôle dont on se moquait bien jusqu’à tout
récemment, est maintenant une réalité scientifique. Plus personne ne
peut en douter. (Les chercheurs affirment même qu’il a eu lieu des
centaines de fois depuis la formation de la Terre.)
Qui étaient les Peuples anciens ? Quelles étaient leurs connaissances ? Leur savoir ?
Que
dire des formidables crânes de cristal ? Il en existe plusieurs dans le
monde, au British Museum, au Smithsonian Institute à Washington…
certains plus anciens que d’autres. Les spécialistes (dont ceux
d’Hewlett Packard, HP) ont longuement étudié ces crânes, et ils sont
stupéfaits, surtout des plus anciens. Le crâne nommé Anna
Mitchell-Hedges, par exemple, vieux de plusieurs milliers d’années, est
une véritable énigme pour les meilleurs scientifiques du monde. Ils
affirment que même avec les outils les plus modernes, il faudrait au
moins un an pour le polir, et que les vibrations et la chaleur le
briseraient certainement. Ils concluent donc qu’il faudrait développer
des instruments au laser pour le confectionner avec tant de perfection
et de beauté.
Le
cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique :
télécommunications, système radar… Selon les Mayas, les crânes de
cristal seraient d’antiques ordinateurs vieux de plus de 15,000 ans. Ils
contiendraient d’importantes informations sur les origines de
l’humanité et sur son destin.
Voici d’autres cas surprenants…
Dans
les années 60 en Égypte, suite à la construction du barrage d’Assouan,
les meilleurs ingénieurs anglais, français, allemand et américains ont
été réunis dans un programme conjoint dirigé par l’UNESCO, pour sauver
de l’inondation le Temple d’Abou Simbel. Ils ont découpé le Temple en
morceaux et l’ont hissé 60 mètres plus haut, mais ils n’ont jamais
réussi à l’aligner de sorte que comme avant, le 21 février, date
d’anniversaire de Ramsès II, les premiers rayons de soleil pénètrent
jusqu’au fond du Temple. L’effet se produit maintenant le 22 février,
tous les guides touristiques le savent.
Lorsque
les scientifiques américains de la NASA ont visité le musée
anthropologique de la ville de Mexico, ils ont découvert une pierre maya
portant des inscriptions étranges. Après l’avoir étudiée, ils ont
découvert que c’est une carte très précise de la face cachée de la Lune
(invisible de la Terre !).
C’est
grâce aux Dogons, une simple tribu du Mali, que les astrophysiciens ont
découvert que l’étoile Sirius a une soeur jumelle, Sirius B,
complètement invisible aux télescopes jusqu’à récemment. Les Dogons
affirmaient même que Sirius B tourne autour de sa soeur jumelle en 5o
ans, ce que les scientifiques ont pu vérifier ! Ils affirment aussi
qu’il existe une troisième étoile, Sirius C; peut-être la
découvrirons-nous bientôt…
Il y a suffisamment d’exemples comme ceux-ci pour écrire des livres entiers…
Qui
étaient les architectes et géomètres de l’Égypte ancienne, des Mayas,
des Aztèques… ? Que connaissons-nous de leur Astrologie, leurs
calendriers, leur conception du monde, leur Médecine naturelle, leur
Philosophie, leur Science, leur expérience de l’Au-delà, de la Création,
etc. ?
Notre ignorance des Mystères anciens nous a rendus terriblement orgueilleux, remplis de nous-mêmes.
Il est vrai que toutes les grandes Civilisations, quelles qu’elles soient, après un long apogée, ont connu un déclin.
Personne
ne pourrait le nier. Malheureusement, l’histoire et l’anthropologie
matérialistes insistent particulièrement sur les périodes de déclin pour
soutenir leurs théories, théories qui sont par le fait même
subjectives. On sait en réalité très peu sur leurs « périodes de
gloire », sur leurs centaines, voire parfois même milliers d’années de
paix, de prospérité et d’harmonie. Si cela s’applique aux Civilisations
solaires et même aux Royautés du Moyen Age, alors que dire des
continents engloutis…
De
quoi notre civilisation peut-elle se vanter tellement ? Des guerres
atroces au nom de l’argent, du pouvoir, de la religion… Des nettoyages
ethniques, massacres sans précédent… Des armes de destruction massive,
effrayantes et cruelles : bombes atomiques, chimiques, biologiques… Des
peuples entiers errant à la recherche d’un morceau de pain, d’une gorgée
d’eau… Armement, Tiers monde, colonialisme économique, pollution… Et
que dire des crimes non moins horribles d’esclavage infantile, de
pédophilie, de viols, de cruauté mentale de tout genre, etc., etc., etc.
Sommes-nous vraiment meilleurs ?
Les
anciens Peuples vénéraient la Terre. Mère qui nous porte, ils adoraient
le Créateur sous la voûte céleste, ils respectaient la Vie, et tous les
êtres vivants qu’ils appelaient leurs frères et soeurs. Ils
s’émerveillaient devant la Nature et ses secrets.
Fort
heureusement, aux 19e et 20e siècles est apparue l’Anthropologie
Gnostique. De grands penseurs et des sages, des psychologues et des
humanistes, des anthropologues, de toutes les nations ont rescapé les
Trésors de la Connaissance du passé; Carl G. Yung, Mircea Eliade, Helena
Blavatsky, Samaël Aun Weor… Tous s’accordent pour dire : l’ancienne
Connaissance est unique et universelle, la même dans toutes les Traditions.
Depuis,
de nombreux chercheurs et grands esprits ont publié les résultats de
leurs études comparatives, et ils arrivent tous à la même conclusion.
Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui ignorer les racines
Gnostiques des grands Peuples, non seulement ceux du bassin
méditerranéen, mais aussi d’Asie et d’Amérique, d’Europe du Nord et
d’Afrique.
Effectivement,
même la doctrine chrétienne moderne, qui semble promouvoir des concepts
différents des religions orientales, est totalement remise en question
aujourd’hui. On retrouve des centaines d’études et de livres sur la
question.
Tout
comme pour la science matérialiste, seules l’ignorance ou la mauvaise
volonté peuvent encore de nos jours, en matière de religion, pousser les
individus à ignorer l’universalité du Savoir.
L’Anthropologie
Gnostique démontre, hors de tout doute, que la pensée des anciens, leur
conception de la vie, du monde et de la Création est non seulement la
même (quoique exprimée différemment en accord avec le lieu et l’époque),
mais aussi supérieure à la nôtre.
Le but de
l’Anthropologie Gnostique est donc de dévoiler, par l’étude comparative
et objective des anciennes Cultures, cette Connaissance unique, ou
Gnose.
La Science, la Religion, la Philosophie et l’Art sont les quatre piliers de la Gnose.
Nous étudierons brièvement, dans les pages qui suivent, ces quatre Piliers afin de donner un avant-goût au lecteur de l’universalité et de la supériorité de cette Connaissance,
transmise depuis des siècles par les Hommes et les Femmes éveillés de
tous les grands Peuples, et que l’Anthropologie Gnostique réaffirme de
nos jours.
SCIENCE-RELIGION-PHILOSOPHIE-ART
SCIENCE
La Science des Sages de l’antiquité était une Science très pure, en harmonie avec le corps humain et avec la Nature, et en harmonie avec le Cosmos.
Prenons
par exemple la Médecine amérindienne. Les compagnies pharmaceutiques
américaines et les chercheurs dans le domaine avouent que quatre
nouveaux médicaments sur cinq sont découverts grâce aux remèdes de
plantes des Chamans et Guérisseurs. D’où possèdent-ils cette science ?
Que connaît-on vraiment de leur Médecine, et que dire de la Médecine
tibétaine ?
La
science matérialiste prétend que la vie est apparue par « hasard ».
Elle prétend que les cellules vivantes, aussi complexes qu’elles soient,
sont sorties de nulle part. Et qu’en définitive, l’être humain, avec un
corps si parfait, avec ses merveilleux systèmes, sanguin, digestif,
nerveux, cérébro-spinal, immunitaire, respiratoire, etc., un miracle de
la Nature, doté d’intelligence, de raison, d’émotions, d’amour… est
sorti du néant, par hasard.
À
l’autre extrême, les religions connues veulent attribuer la Création à
un Dieu anthropomorphique, assis sur son trône d’indifférence, lançant
des éclairs et des tonnerres pour punir les humains. Cela aussi est de
l’ignorance.
La
Science pure reconnaît les diverses Dimensions de la Nature, celles
dont Einstein lui-même a prouvé l’existence. Ce sont les merveilleux
Mondes parallèles dont tous les Peuples nous ont parlés : l’arbre de vie
de la Kabbale hébraïque, l’arbre Yggdrasil des Vikings, les Éons des
chrétiens, les neuf Cieux des Aztèques…
La véritable Science pure reconnaît les Principes intelligents de la Nature, les Intelligences rectrices,
principes énergétiques qui organisent la matière, qui structurent
toutes choses : les particules en atomes, les atomes en cellules, les
cellules en organes, etc.
La
science et la religion sont divorcées de nos jours. Einstein disait que
la science sans religion est désorientée, et que la religion sans
science est aveugle. Et Rabelais, le grand médecin et poète ésotériste
français, disait : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Il nous faut une science en harmonie avec le corps humain, avec la Nature et avec le Cosmos, comme par exemple :
La
profonde Alchimie, qui par ses axiomes explique très naturellement les
processus de la » Chimie divine » dans les règnes de la Nature
(minéral, végétal, animal), dans notre nature psychosomatique et dans le
Cosmos.
La
Kabbale, qui explique très sagement la structure multidimensionnelle de
l’espace-temps et le moyen de retrouver notre place au sein de la
Création.
La
puissante Science des Octaves, dont l’origine se perd dans la nuit des
temps et que l’ancienne Tradition nous a transmise; Science que
Pythagore a apprise en Égypte. C’est la même Science que l’on retrouve
au coeur du Christianisme primitif et qui, depuis des milliers d’années,
a été sauvegardée dans les Temples du Moyen-Orient et d’Asie. C’est la
même Science pure que les Derviches tourneurs expriment par leur Art,
Science des Soufis et des Mystiques mahométans.
L’école
de Pythagore, d’ailleurs, unissait savamment mathématiques, musique,
poésie et mystique. L’école de Pythagore étudiait la structure du Cosmos
et des Dimensions de la Nature grâce à la loi mathématique des Octaves
qu’elle enseignait et retransmettait par la poésie et la musique,
inspirant ainsi la mystique. Tant de merveilles ignorées de nos jours…
RELIGION
« O Égypte, Égypte ! Il ne restera de tes religions que de vagues récits que la postérité ne croira plus, des mots gravés sur la pierre et racontant ta piété. »(Hermès Trismégiste, Discours d’Initiation ou Asclépios).
Pauvres
religions d’aujourd’hui… elles ne savent plus; un mélange de dogmes, de
croyances aveugles… Le mot religion lui-même est de plus en plus
associé au sectarisme, au fanatisme. « Croire ou ne pas croire », tout
est basé sur une foi aveugle.
La véritable Religion était basée sur l’expérience directe, sur le contact direct par l’expérience mystique avec les Forces de la Nature, les Intelligences cosmiques.
Malheureusement,
nos facultés se sont atrophiées. L’animal intellectuel que nous sommes
devenus est aveugle spirituellement. Il ne voit plus les réalités
divines. Il est perdu dans le labyrinthe subjectif des théories
farfelues, pseudo-religions, pseudo-ésotérisme et pseudo-occultisme.
Seule
une Religion directement expérimentable par chaque individu peut-être
unique et universelle. Les anciens, par des techniques scientifiques
précises, percevaient, connaissaient et communiquaient avec la Divinité.
Ils expérimentaient les réalités des Dimensions supérieures.
Les
Anges, les Archanges, les Chérubins, les Saints et Saintes, de la
religion chrétienne ne sont autres que les Dieux, demi-Dieux, Déesses,
Dévas, Titans et Messagers des religions dites « païennes ».
La Religion universelle est unique parce les Hommes et les Femmes véritables qui l’ont enseignée étaient ÉVEILLÉS.
Le
But de leurs enseignements a toujours été de nous montrer le Chemin qui
mène à notre Être intérieur profond, notre Conscience superlative,
notre partie la plus divine.
D’ailleurs, le mot religion vient du latin religare et
veut dire « relier ». Le mot Yoga a exactement le même sens : nous
relier avec notre Dieu intérieur, éveiller notre Conscience et nos
facultés. C’est ce qu’on appelle en langage gnostique
l’ »Autoréalisation ».
Le
Christianisme, le Bouddhisme, l’Hindouisme, le Judaïsme, etc., ont donc
la même racine, le même enseignement. C’est aussi, quoiqu’on en dise,
la même Religion que celle des anciens Égyptiens, Mayas, Aztèques,
Peuples nordiques… la même !
Toutes
les religions ont rendu, par exemple, un culte à la Mère Divine et
l’ont adorée sous des noms différents : Marie, Maya, Isis, Shakti,
Diane, Kwan Yin, Tonantzin… peu importe.
Comment
se fait-il que des milliers d’années avant Jésus, les artistes
égyptiens sculptaient des petites statuettes d’Isis donnant le sein à
son Fils Horus, et que des siècles plus tard, les artistes de la
Chrétienté aient peint la fameuse Maria Lactans, c’est-à-dire la Vierge Marie donnant le sein à son Fils Jésus ? (La première Maria Lactans a
été retrouvée dans les catacombes et date de l’an 350 apr. J.-C. Par la
suite, de nombreux artistes du Christianisme l’ont peinte au cours des
siècles.)
Comment
se fait-il que le Bouddha soit né, en l’an 563 av. J.-C., d’une Vierge à
qui l’Esprit Saint est apparu en songe pour lui annoncer la naissance
divine d’un enfant ?
Les théologiens dénombrent, dans le symbolisme des différentes traditions, des dizaines de Vierges ayant mis au monde un Sauveur, et ce, avant l’Ère chrétienne.
Voici ce que l’anthropologue et humaniste Samaël Aun Weor disait : « Chez
les Perses, le Christ est Ormuzd, Ahura-Mazda, le terrible ennemi de
Ahriman (Satan) que nous portons au-dedans de nous. Chez les Hindous, le
Christ est Krishna, et l’Évangile de Krishna est très semblable à celui
de Jésus de Nazareth. Chez les Egyptiens, le Christ est Osiris et
quiconque l’incarnait était en fait un Osirifié. Chez les Chinois, le
Christ Cosmique est représenté par Fo-Hi, qui a composé le Yi-King, un
livre des lois, et a nommé des ministres Dragons. Chez les Grecs, le
Christ est appelé Zeus, le Père des Dieux, Jupiter chez les romains.
Chez les Aztèques, au Mexique, le Christ porte le nom de Quetzalcóatl.
Dans l’Edda germanique, le Christ est Balder, qui fut assassiné par
Oder, le Dieu de la Guerre, avec une flèche en bois de gui. Nous
pourrions ainsi retrouver le Christ Cosmique dans une multitude de
livres archaïques et de vieilles traditions qui datent de milliers
d’années avant Jésus. Tout cela nous invite à accepter que le Christ
soit un Principe Cosmique contenu dans les principes substantiels de
toutes les Religions. »
Toutes
les Religions du monde ont une Trinité : Brahma, Vishnou, Shiva-Shakti,
chez les Hindouistes; Osiris, Horus, Isis, chez les Égyptiens; Odin,
Thor, Freyja, chez les Vikings; le Père, le Fils, le Saint-Esprit, chez
les Chrétiens; Kether, Chokmah, Binah, chez les Hébreux…
Cette
Trinité n’est autre que les Trois Forces primaires qui baignent et
créent tout le Cosmos : l’Affirmation, la Négation et la Conciliation;
soit le positif, le négatif et le neutre de la science moderne; le Yin,
le Yang et le Tao (ou Tai-Chi); etc., etc., etc.
Tous
les grands Maîtres que l’humanité a connus ont enseigné la
réincarnation de l’âme, et la possibilité qu’a l’âme de se
perfectionner, c’est-à-dire de retrouver sa perfection originale
(Autoréalisation). Les Pères de l’Église chrétienne appelaient la
réincarnation « préexistence des âmes », et l’autoréalisation
« apocatastase. ». Tous : Origène, St-Augustin, St-Valentin, St-Jérôme,
St-Basile… les ont enseignées. Malheureusement, le 5 mai 553, malgré les
protestations du Pape Vigile qui refusa d’y participer, un concile
abusivement considéré comme œcuménique (sur les 165 évêques présents,
159 appartenaient à l’église d’orient) eut lieu à Constantinople.
L’empereur Justinien 1er, assoiffé de pouvoir, voulu rompre avec les
autres religions. Lors d’une session extraconciliaire, c’est-à-dire non
officielle, il imposa aux évêques quinze anathèmes (lois permettant
l’excommunication), dont voici le premier et le plus fameux : « Si
quelqu’un croit à la fabuleuse préexistence des âmes et à la condamnable
apocatastase, qu’il soit anathème. » (Voir : Catholic encyclopedia).
Depuis ce triste jour pour la religion chrétienne, la réincarnation et
l’autoréalisation ne sont plus enseignées dans l’Église.
Les
théologiens et exégètes reconnaissent au total 34 évangiles chrétiens
authentiques; seuls quatre sont acceptés par l’Église. Les 30 autres
sont dits « apocryphes », c’est-à-dire secrets. Les Évangiles selon
Thomas, Judas, Marie-Madeleine… les rouleaux de la mer Morte, les
papyrus de Nag Hamadi intitulés Pistis Sophia… les livres comme celui de Kersey Graves,The World’s Sixteen Crucified Christ, celui d’Annie Besant intitulé Christianisme Ésotérique,
ou encore des dizaines de livres plus récents prouvent tous, hors de
tout doute, la racine commune des grandes Religions et Cultures du
monde. Quiconque étudie ces écrits arrivera inévitablement à la même
conclusion.
Jésus, Bouddha, Hermès Trismégiste, Krishna, Rama, Quetzalcóatl… nous ont transmis le même Message.
Que connaissons-nous du véritable message de Jésus, de l’enseignement secret du Bouddha ou de l’Évangile de Krishna ?
Que
connaissons-nous vraiment de la Bible, de la Bhagavad Gîta, du Coran,
du Srimad-Bhagavatam racontant la vie du formidable Krishna, du Ramayana
décrivant les cités perdues dans la jungle d’Inde où le grand Avatar
Rama et sa femme Sita régnèrent, du Popol Vuh maya, des Codex aztèques ?
Que connaissons-nous vraiment de la Science et de la Sagesse d’Hermès,
dit le trois fois grand, fondateur de l’antique Religion égyptienne ?
Nous sommes les prisonniers du quotidien, de notre ignorance et de notre indifférence face à la Spiritualité véritable.
Tous
les fondateurs de toutes les grandes Religions ont enseigné les
Mystères de l’Âme, de son incarnation dans le corps, les Mystères de la
Vie, les Mystères de la mort et de l’Au-delà…
Nous
répétons donc : la Religion universelle a toujours voulu, par la
mystique et par ses enseignements, nous montrer le Chemin qui mène au
Divin : le Divin en nous (l’Être), comme le Divin qui habite les
Dimensions Supérieures de la Nature.
PHILOSOPHIE
Pourquoi
sommes-nous sur Terre ? Pour manger, dormir, nous reproduire ? Mais
cela les animaux le font aussi. Ce ne peut pas être le seul but de la
vie.
Philosophie
veut dire « amour de la Sagesse ». Les anciens étaient de véritables
amants de la Sagesse. Ils vivaient sagement, en harmonie avec la planète
qu’ils aimaient, en harmonie avec eux-mêmes et avec les autres, et en
harmonie avec leur Créateur. À travers tous les gestes qu’ils posaient,
ils tentaient de maintenir cet équilibre subtil qui existe en tout et
qui unit tout. C’était leur attitude quotidienne face à la vie.
Cette
harmonie que les anciens recherchaient était non seulement le fruit de
leur attitude face à « l’extérieur », mais aussi le fruit d’un « état
d’âme », ou état de Conscience qu’ils cultivaient à chaque instant.
Les
anciens Sages ont découvert quelque chose de formidable, dont les
répercussions sont inimaginables : la Philosophie du Moment,
c’est-à-dire, vivre le moment présent.
Notre
Conscience, à chaque instant, s’identifie avec les objets qui nous
entourent, avec les personnes, avec les lieux… et en définitive avec la
vie. C’est ce que les Hindous ont appeléMaya : l’illusion. Platon l’appelait Eikasia,
le sommeil profond de la Consience, le rêve. Jésus a exprimé à
plusieurs reprises dans ses paraboles la nécessité de rester
« éveillé ». Le Bouddhisme l’a écrit partout.
Cela est triste, mais l’être humain s’identifie avec tout. Il vit endormi, hypnotisé par ses sens et par la matière. Il rêve.
L’être
humain rêve à ses biens de consommation, il rêve à ses projets, à son
avenir, à ses préoccupations, à ses frustrations… et il prend ses rêves
pour des réalités. Il oublie le véritable sens de la vie.
Le
pire, c’est que pendant qu’il est endormi, l’animal intellectuel réagit
avec ses défauts… il s’identifie à tout : il insulte l’insulteur, se
saoule devant une bouteille d’alcool, se préoccupe d’un million de
choses inutiles, etc., etc., etc. Colère, convoitise, jalousie, orgueil,
paresse, gourmandise, haine… sont bien connus de tous.
Ces
états négatifs sont la conséquence directe de notre sommeil, à chaque
instant. Le résultat, c’est que nos énergies vitales sont « déviées » de
leur cours naturel, comme une rivière que l’on détourne. Alors, la
Conscience, l’Être, n’est plus nourri.
Si l’être humain savait ce qu’est la véritable contemplation…
Ce
que nous disons n’est pas de la simple poésie, mais une réalité
scientifique. Nos énergies vitales, déviées, absorbées par
l’inconscient, se cristallisent alors en différents « Je », en « Moi »,
le moi-même, l’Égo, les défauts, appelés par les Tibétains les agrégats
psychologiques. (Un jour la science développera les instruments pour
mesurer les énergies psychiques et la réalité de ces choses sera
démontrée).
Il s’en suit évidemment l’oubli des choses divines et la perte de nos facultés supérieures; et à long terme, la perte du contact avec les Dimensions supérieures et avec la « Réalité ».
C’est ce que le grand écrivain et philosophe Shakespeare a brillamment résumé dans sa célèbre phrase: « Être ou ne pas Être, voilà la question ».
C’est
pourquoi tous les grands Maîtres et Initiés ont tellement insisté sur
la question de l’Éveil : le corps détendu, la pensée calme, tout en
cultivant de belles émotions (supérieures).
La Philosophie du Moment enseigne à ne pas s’identifier, à vivre en « rappel de soi », sans « s’oublier soi-même », sans oublier le Divin, d’instant en instant, et à lutter contre les manifestations négatives de notre psyché : les défauts.
Les moines bouddhistes, zens, chrétiens, les yogis de l’Inde, ont toujours transmis par leur exemple cette Philosophie.
Jésus, Bouddha, Krishna… ont tous grandement insisté sur l’urgence de l’Éveil.
Malheureusement,
l’animal intellectuel dort profondément, c’est la crue réalité des
faits. Les mêmes scènes se répètent, les mêmes personnes, les mêmes
pensées, émotions et actions, tout se répète mécaniquement.
Si au moins l’être humain prenait conscience qu’il dort… mais il se croit éveillé.
ART
Qui
n’est pas émerveillé par les majestueuses Pyramides d’Égypte ?
Teotihuacan, la Cité des Dieux aztèques; Machu Picchu, ville sacrée des
Incas; Stonehenge; les Cathédrales gothiques, la Chapelle Sixtine, le
Taj Mahal, les anciennes Mosquées, les Temples bouddhistes et
hindouistes…
Et que dire des fresques, des peintures, des statues, des bas reliefs, mayas, aztèques, égyptiens, hindous, du Moyen Âge…
Que de merveilles, que de beautés inégalées. Grandiose héritage des siècles… Véhicule formidable de Sagesse…
L’Art des grandes Civilisations du passé avait pour but d’élever l’âme et de l’instruire sur les grands Mystères.
Les
merveilleuses Cités, dans toute leur gloire, décorées avec tant de
beauté, d’amour, de sagesse, inspiraient profondément la Connaissance
universelle chez leurs habitants.
C’était du temps où les quatre piliers de la Gnose, Art, Science, Philosophie et Mystique, étaient unis.
L’Art servait de véhicule aux trois autres. L’Art élevait le niveau vibratoire, émotionnel, des individus.
L’Art était donc une source de Connaissance inspirée.
L’art
moderne est, en comparaison, « éteint », « vide » et lamentablement
subjectif. Subjectif parce qu’il puise presque toujours dans
l’inconscient de l’artiste, au lieu de s’inspirer des merveilles de la
Création, dans le but de transmettre un Message supérieur par l’émotion.
L’Art
royal de la Nature, l’Art des gravures alchimiques, des hiéroglyphes,
des pièces archéologiques, des obélisques, des temples… est objectif,
transcendantal. Il est porteur de précieuses « Vérités cosmiques ».
Regardez
les danses des Derviches tourneurs : à travers leurs mouvements très
précis, les Derviches reproduisent parfois le mouvement des planètes du
système solaire, parfois la formation des Cosmos, depuis l’Absolu
jusqu’à nous, tout en illustrant scientifiquement la Loi des Octaves
ascendantes et descendantes (aussi appelée la Loi du Sept).
Les
Danses sacrées d’Égypte, de Babylonie, de Grèce, d’Inde… en plus de
transmettre la Gnose de façon inspirée réussissaient à sublimer les
émotions des spectateurs, à « transmuter » leurs énergies…
Les
Danses sacrées et les Drames cosmiques, savamment unis à la Musique,
transmettaient aux néophytes des enseignements archaïques et
initiatiques.
Les
anciens Sages savaient instruire le cerveau intellectuel, le cerveau
émotionnel et le cerveau moteur pour communiquer la Connaissance
intégrale.
Le Théâtre servait aussi à reproduire ces Drames cosmiques, comme le Drame du Christ cosmique ou celui de la Création, etc.
La
Musique aussi, tout comme les Danses et le Théâtre, était sacrée. Dans
l’ancienne Babylonie, par exemple, la musique « profane » était
interdite. Les instruments de musique ne pouvaient servir qu’à des fins
spirituelles.
Les instruments de musique classique que nous utilisons nous viennent d’ailleurs de la Babylonie.
Il
est intéressant de remarquer que la musique des grands compositeurs,
Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt… active merveilleusement les Centres
Supérieurs de la Conscience.
La
Peinture, la Sculpture et l’Écriture étaient aussi, dans l’antiquité,
des véhicules de Connaissance et de Beauté. Les tombeaux égyptiens de la
vallée des Rois et des Reines, les temples tantriques de Khajurâho en
Inde, de Borobudur à Java, les Temples mayas du Yucatan, la cathédrale
gothique Notre-Dame de Paris… ne sont que quelques exemples.
LES TEMPLES
Les
Temples anciens, avec leur orientation, leur architecture et leurs
décorations, étaient non seulement des lieux de prière, mais aussi des
écoles vivantes où la Science, la Philosophie et la Mystique
s’unissaient en vibrante harmonie à travers un Art transcendantal, et où
les Sages transmettaient directement les Enseignements cosmiques.
Au-delà
des merveilles – de la Science, la Philosophie, la Mystique et l’Art –
qui ont pu survivre à travers les siècles, il est extrêmement difficile
d’imaginer ce qui se passait réellement dans les Temples de l’antiquité.
En
effet, les égyptologues et les anthropologues les plus ouverts, et même
les chercheurs ésotéristes et spiritualistes, arrivent à peine à se
faire une idée de la vie au temps des grandes Civilisations. (Certains
ouvrages valent tout de même la peine d’être mentionnés, comme Her-Bak écrit par l’égyptologue reconnue Isha Schwaller de Lubicz et le classique Les Grands Initiésd’Édouard Schuré.)
La
plus grande difficulté vient du fait que l’être humain moderne projette
sa propre psychologie et sa vision du monde limitée sur les anciens.
Nous
pensons que les anciens avaient les mêmes ambitions, désirs et basses
passions que nous, qu’ils réagissaient avec les mêmes défauts et que les
relations humaines étaient semblables à celles d’aujourd’hui.
Nous
n’arrivons pas non plus, d’aucune façon, à imaginer leur conception du
monde au quotidien, dans chacun de leurs gestes, dans leurs paroles,
dans la manière dont ils regardaient la nature et dans leur attitude
face à toute chose.
Embouteillés
dans le dogme morbide de l’évolution, nous croyons fermement que notre
niveau de Conscience est plus élevé aujourd’hui, alors qu’en réalité
c’est l’inverse.
Il
nous est donc absolument impossible d’imaginer « l’ambiance
psychologique » qui régnait sur Terre à des époques reculées. Et si cela
s’applique à l’époque où vivaient Jésus et Bouddha, alors que dire de
l’Égypte pharaonique, de l’Inde millénaire ou même plus, de l’Atlantide
et des autres grandes Races qui l’ont précédée.
Quelques
hiéroglyphes gravés sur la pierre, quelques ossements éparpillés, et
même les Textes les plus sacrés peuvent à peine nous éclairer sur la
véritable pensée et psychologie des anciens, et sur ce qui se passait
vraiment dans les Temples.
De
plus, il faut le dire, si personne de nos jours ne connaît vraiment
l’ambiance générale qui régnait à ces époques, c’est non seulement parce
que nous ne sommes plus les mêmes, mais aussi parce que les Temps ont
changé.
Il
s’avère donc totalement impossible de réunir la somme complète des
connaissances qui étaient enseignées dans les Temples. Cette
Connaissance n’est pas de ce monde. « Si vous ne me croyez pas quand
je vous parle des choses terrestres, comment me croirez-vous quand je
vous parlerai des choses célestes ? », disait Jésus.
L’humanité
a perdu le véritable Savoir. Elle est tombée dans l’ignorance complète
depuis déjà des siècles. Seule une minorité, dont certains plus éveillés
que d’autres, a gardé le flambeau de cette Connaissance allumé à
travers les âges.
C’est
d’abord dans les Temples, puis dans les cercles hermétiques ou cachés
que ceux et celles qui ont « soif » ont pu retrouver la Source. Et
quoique, comme nous l’avons dit, l’Enseignement n’existe plus dans sa
totalité, le « cœur », l’essence même de celui-ci a bien été sauvée du
naufrage des siècles.
C’est là notre Héritage, à la portée de tous, à la portée de ceux et celles qui cherchent…
Ainsi,
que cela nous plaise ou non, l’humanité a toujours été divisée en deux
groupes, ou cercles, appelés depuis l’antiquité : le Temple extérieur et
le Temple intérieur.
Le
Temple extérieur est constitué de l’humanité en général… ceux qui
cherchent ou ne cherchent pas, ceux qui ne croient à rien ou qui croient
à n’importe quoi, tant les matérialistes que les pseudo-ésotéristes et
pseudo-spiritualistes.
Quoique
constitués de personnes déjà plus ouvertes aux choses divines, le
pseudo-ésotérisme et le pseudo-spiritualisme sont malheureusement, comme
le matérialisme, caractérisés par l’ignorance. Ils sont un mélange de
morceaux de la véritable Tradition et de mensonges. Les religions
modernes, les sectes ainsi que la presque totalité des écoles
ésotériques tombent dans cette catégorie. Malgré qu’elles semblent véritables, elles ne le sont pas; d’où le terme « pseudo ».
Matérialisme
et pseudo-ésotérisme sont les deux faces d’une même médaille. Cette
médaille c’est le sommeil de la Conscience, l’ignorance.
Quant
au Temple intérieur, comme nous l’avons dit, il n’a jamais cessé
d’exister. Il a survécu au temps et à la folie du monde. Et même s’il
n’est plus « visible » comme dans l’antiquité, il n’est pas moins
vivant.
Les
constructeurs de Cathédrales, les Templiers, la véritable Rose-Croix,
la véritable Franc-Maçonnerie, les Alchimistes, la Théosophie, etc.,
etc. ne sont que quelques exemples des confréries et ordres qui ont
transmis l’essence de la Gnose à travers les siècles, suite à la
fermeture des Temples antiques et au déclin des grandes Religions.
Tant dans ces ordres récents que dans la plus haute antiquité, le Temple intérieur a toujours été divisé en trois cercles :
1. Le cercle exotérique
2. Le cercle mésotérique
3. Le cercle ésotérique
2. Le cercle mésotérique
3. Le cercle ésotérique
Le
cercle exotérique est formé par les individus qui, malgré qu’ils aient
trouvé le véritable Savoir, ne l’ont pas intégré, mis en pratique. Bien
qu’il ne soit plus perdu dans le labyrinthe de théories et d’opinions
qui caractérise le Temple extérieur, le cercle exotérique n’a pas encore
éveillé la Conscience.
Le
cercle mésotérique est formé par les individus du cercle précédent qui
ont persévéré et qui ont réussi à appliquer certains des enseignements
reçus. Parce qu’ils ont obtenu des résultats concrets, parce que leur
Conscience commence à s’éveiller, ils ne sont plus victimes du « croire
ou ne pas croire ».
Quant
au cercle ésotérique, parfois appelé le Cercle Conscient de l’humanité,
il réunit les Maîtres véritables, les fils et filles de leurs Œuvres,
c’est-à-dire ceux qui ont pleinement éveillé leur Conscience et qui se
sont unis avec leur Être intérieur profond, les Hommes et les Femmes
« Autoréalisés ».
Le cercle ésotérique est le Phare de l’humanité, il a toujours existé et existera toujours…
Si
par définition le cercle ésotérique réunit uniquement les Hommes et
Femmes qui ont totalement éveillé leurs Facultés latentes, dans la
pratique, depuis des milliers d’années déjà, ce cercle inclut aussi tous
ceux et celles qui sont arrivés à un certain grade d’Autognose…
L’AUTOGNOSE
La Clé de l’existence humaine se trouve dans l’Autognose.
Chacun naît avec des valeurs qui lui sont propres, cela est indéniable.
Certaines
personnes, par exemple, ont des aptitudes pour l’art, la musique,
d’autres pour les sciences pures ou les sciences sociales, etc. Les uns
ont plus de valeurs intellectuelles, les autres émotionnelles ou encore
motrices, et ainsi de suite…
Toutes
ces valeurs que nous apportons à la vie se traduisent d’abord par une
certaine facilité à l’école dans les champs d’études qui nous
correspondent, puis, plus tard, dans l’exercice de différents métiers
selon ces mêmes aptitudes.
L’ancienne
Connaissance, dont l’origine se perd dans la nuit des Temps, enseigne
que chaque individu correspond à un « Rayon de la Création spécifique »,
aussi appelé le Rayon de l’Être.
Les
différents champs d’activité humaine – politique, mathématiques,
médecine, enseignement, art, mystique, communication, agriculture,
construction, génie, etc. – sont en quelque sorte la manifestation des
différents Rayons de la Création.
Les
valeurs qu’un moine tibétain amène au monde, par exemple, ne sont pas
les mêmes que celles d’un physicien, ou d’un musicien… nul ne peut en
douter. Tout cela est en rapport avec le Rayon de la Création auquel
appartient notre Être intérieur profond…
Ce
qui est merveilleux, c’est que toutes les valeurs de notre Être
surgissent du fond de nous-mêmes au fur et à mesure que nous annihilons
le non-Être, c’est-à-dire les valeurs négatives, les défauts qui nous
habitent.
Ainsi
libérée, la Conscience s’illumine, et fleurissent alors en nous non
seulement les Valeurs universelles (humilité, compassion, amour,
inspiration, intuition, intelligence, sagesse…), mais aussi toutes les
qualités qui correspondent au Rayon de notre Être.
Au
fur et à mesure que nous détruisons les énergies négatives qui
correspondent au Je, au Moi, à l’Égo, la Conscience s’éveille et
apparaît notre véritable Identité, ou Individualité; voilà la Clé.
L’idée
qui nous vient du courant pseudo-spirituel oriental selon laquelle
l’Éveil conduit à la perte de l’individualité, est totalement fausse.
Au
lieu de nous « dissoudre » dans le tout et le rien, de nous « fondre »
dans le néant ou dans l’infini, au contraire, nous cristallisons,
incarnons et manifestons l’Individualité de l’Être.
Ceux
qui ont éveillé leur Conscience, les Maîtres de Sagesse, ne se
promènent pas tous avec des toges et des barbes blanches… Il existe
aussi des Êtres autoréalisés qui sont archiphysiciens, chimistes,
mathématiciens… ou qui sont du Rayon de la politique mondiale, de la
littérature, de l’architecture, de la musique, etc.
Chacun
doit donc faire jaillir du plus profond de lui-même la Sagesse
universelle et la Sagesse du Rayon de la Création auquel il appartient.
Chacun doit faire jaillir la Gnose de son intérieur, de sa partie la plus divine, de son Être;c’est cela l’Autognose.
L’Autognose
c’est la Révélation authentique, c’est la Connaissance inspirée,
l’Éclair de génie, la Sagesse intuitive des Vérités Cosmiques, les Vécus
mystiques profonds…
L’Autognose
n’a rien à voir avec les raisonnements subjectifs basés sur les données
sensorielles (c’est-à-dire recueillies par les cinq sens).
Alors
que la Gnose nous instruit sur les Mystères divins, l’Autognose, en
tant que processus très intime de l’Être, permet à celui qui l’a
développée d’expliquer ces Mystères.
Inscrite au-dessus de la porte du Temple de Delphes en Grèce et reprise par Socrate, la phrase « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » prend tout son sens à la lumière de l’Autognose.
Dans
une première étape, donc, il est nécessaire de recevoir la Gnose
extérieurement, afin qu’un jour, l’Individu éveillé devienne lui-même
une Source vivante de celle-ci.
Platon disait très justement à ce sujet : « La
Connaissance consiste plutôt à laisser sortir la Lumière qu’il y a en
nous, que d’ouvrir les portes pour qu’entre celle de dehors ».
L’Autognose,
en tant que Révélation inspirée et intuitive directe, a toujours divisé
les individus de tous les Rayons de la Création en deux catégories :
d’un côté, ceux qui répètent ce qu’ils ont lu ou entendu, et, de
l’autre, les Fondateurs d’authentiques mouvements, découvertes, écoles
de pensée… tant dans les domaines de la science, la philosophie, la
religion et l’art.
Newton,
Beethoven, Shakespeare, Cagliostro, Paracelse… Bouddha, Jésus, Krishna…
sont tous des exemples d’Initiés qui ont bu à la source pure de
l’Autognose, certains plus que d’autres.
Il
est du devoir de chacun et de chacune d’arriver à l’Autognose et de
déployer sa propre Individualité sacrée. Personne d’autre ne peut le
faire pour nous.
La Clé de l’existence humaine est l’Autognose.
LE CHEMIN
Tout ce que nous avons dit jusqu’ici nous amène à parler de façon concrète du Chemin, de la Voie.
Il y a effectivement un concept dans toutes les religions selon lequel l’être humain peut se « libérer ».
N’importe
quel Bouddhiste peut vous expliquer que le but ultime, selon sa
religion, est d’atteindre, par la méditation, la Libération de cette vie
de souffrance, l’Illumination, le Nirvana.
Les
Hindouistes ont une croyance semblable, selon laquelle, par le Yoga et
la prière aux diverses Divinités, ils pourront se « réaliser » et fuir
ce monde karmique.
Les
Chrétiens prétendent de leur côté qu’un acte de foi en Jésus et une
vie, en accord avec ses enseignements, leur permettra d’atteindre la vie
éternelle et le Paradis.
C’est là la promesse de toutes les religions modernes et aussi des sectes religieuses et écoles de toutes sortes.
À
l’intérieur de tous ces regroupements, il y a des interprétations, des
schismes, des opinions, des religions et des sous-religions; l’UNESCO en
dénombre plus de 20,000 sur Terre. Toutes prétendent connaître les clés
du salut de l’Âme… et en avoir l’exclusivité.
Ce
sont malheureusement des dégénérations de l’antique Savoir, des
simplifications, des adultérations, des dogmatisations, fanatisations et
« sectarisations » qui en définitive effacent le Chemin véritable.
L’humanité actuelle est aveugle spirituellement. Si
nos Facultés étaient éveillées, nous verrions tous la même chose, les
mêmes réalités, et toutes les questions de l’Âme, de la vie après la
mort, des Anges, Dévas, Dieux, etc. seraient des évidences pour tous,
comme au temps de la Religion unique.
Il en découle indéniablement que toute école de pensée, toute religion, tout regroupement qui n’enseigne pas intégralement la
Connaissance unique et universelle est une secte, dans le sens le plus
péjoratif du mot. Nous ne sommes pas contre les pseudo-regroupements,
nous transmettons simplement un message, nous disons les choses telles
qu’elles sont, ni plus, ni moins.
Les
pseudo-écoles et pseudo-religions du monde sont remplies de personnes
qui suivent aveuglément un prétendu guide, prêtre, maître ou gourou, et
qui se vouent corps et âme à une personne et à une doctrine, sans jamais
développer leurs propres facultés, sans jamais expérimenter par
elles-mêmes les Vérités cosmiques, sans jamais éveiller leur Conscience.Dans le meilleur des cas, ces personnes n’ont accès qu’à un morceau de l’ancienne Tradition.Telle est la crue réalité des faits.
Résultat : l’ancien Chemin est tombé en disgrâce, la majorité n’y croît plus, s’en moque même.
Dieu-matière et pseudo-Dieu, est-ce bien tout ce qui intéresse de nos jours ?
Dans
les Temples merveilleux des grandes. Civilisations, les clés véritables
de l’Éveil de la Conscience, du développement harmonieux des Facultés
divines et de l’intégration de l’Être étaient hautement valorisées et
sagement enseignées.
Un potentiel infini dort en chaque être humain…
Le
Chemin qui mène au Divin en nous, par la mort du Je (nos défauts, le
non-Être) et par la naissance en Esprit (notre Étincelle divine) était
la base même de tous les grands Peuples.
Tous
les grands Héros et Héroïnes de toutes les mythologies et de tous les
contes, tous les grands Pharaons et Hiérophantes égyptiens, les grands
Mystiques hindous, les grands Philosophes grecs, les Shamans
amérindiens, les grands Sages asiatiques, les vénérables Lamas
tibétains, les Druides, les Maîtres du Rayon aztèque, maya… ont tous
parcouru le Chemin étroit qui mène au meilleur de nous-mêmes, à l’Autoréalisation intime de l’Être.
Non
seulement les grands Peuples n’auraient jamais pu douter de l’existence
de ce Chemin unique, mais ils le plaçaient au coeur même de leurs
Cultures et de leurs Enseignements les plus secrets et les plus sacrés.
Telle est la crue réalité des faits.
LE MOUVEMENT GNOSTIQUE
Le
Mouvement Gnostique International (MGI) a été fondé au Mexique dans les
années 50 par un anthropologue, chercheur et humaniste colombien nommé
Samaël Aun Weor (1917-77) qui a écrit des dizaines de livres, théoriques
et pratiques, sur les anciennes Cultures et sur la Gnose.
Depuis
sa fondation, le Mouvement Gnostique s’est répandu sur les cinq
continents et abrite aujourd’hui de nombreuses associations et
institutions différentes qui enseignent toutes la Gnose. Et les livres
de Samaël Aun Weor, originalement écrits en espagnol, ont été traduits
dans plusieurs langues, dont le français, l’anglais, le roumain,
l’italien, le portugais…
Dire
que le Mouvement Gnostique enseigne la véritable Connaissance, la Gnose
authentique, celle qui était enseignée dans les Temples, n’est pas
chose aisée. Ce n’est pas aisé à cause du contexte mondial actuel dans
lequel chacun est convaincu d’avoir l’heure juste. Il n’y a pas de
solution facile à ce problème…
Cependant, nous devons dire que le Mouvement Gnostique ne prétend pas détenir la Vérité. La Vérité ne peut s’exprimer en mots. « La Vérité c’est l’inconnu d’instant en instant », disait Samaël Aun Weor.
Lorsqu’on
demanda à Jésus : qu’est-ce que la Vérité ? il ne répondit pas.
Lorsqu’on posa la même question à Bouddha, il fit demi-tour et s’en
alla.
La
Gnose enseigne donc le moyen, les méthodes par lesquelles chacun pourra
expérimenter par lui-même des aspects de la grande Vérité, de la
Réalité.
Nous conseillons donc au chercheur sincère de lire, de réfléchir, de méditer et d’expérimenter la Gnose. Une fois de plus, seule l’expérience directe est valable dais ce domaine.
Il
existe des dizaines d’auteurs modernes sérieux qui ont mis en pratique
la Connaissance universelle et qui l’ont exprimée dans leurs oeuvres. En
voici quelques-uns :
o Annie Besant
o Carl G. Yung
o Charles Leadbetter
o Dr Krumm-Heller
o Éliphas Lévi
o Gurdjieff
o Krishnamurti
o Helena P. Blavatsky
o Le Dalaï-Lama
o Lobsang Rampa
o Max Heindel
o O. M. Aïvanhov
o Ouspensky
o Rudolf Steiner
o Samaël Aun Weor
o Sri Ramakrishna
o Swami Vivékananda
o …
o Carl G. Yung
o Charles Leadbetter
o Dr Krumm-Heller
o Éliphas Lévi
o Gurdjieff
o Krishnamurti
o Helena P. Blavatsky
o Le Dalaï-Lama
o Lobsang Rampa
o Max Heindel
o O. M. Aïvanhov
o Ouspensky
o Rudolf Steiner
o Samaël Aun Weor
o Sri Ramakrishna
o Swami Vivékananda
o …
Le
Mouvement Gnostique ne prétend donc pas être le détenteur de la Vérité
avec un grand « V ». Il ne prétend pas non plus avoir inventé quoique ce
soit de nouveau. La Gnose a toujours existé et existera toujours. La Gnose correspond aux plus hautes aspirations spirituelles de l’Humanité à travers les Temps, et des milliers d’individus y ont puisé, participé et contribué.
Le
Mouvement Gnostique est donc un regroupement d’individus dont le seul
but est de retransmettre la Connaissance universelle et atemporelle qui a
survécu à la poussière des siècles et à l’ignorance grandissante qui
gagne le monde. Et quoique plusieurs pseudo-regroupements dans le monde,
souvent d’ordre religieux, craignent et même attaquent la Gnose parce
qu’elle enseigne la Synthèse authentique de toutes les Religions, tout
véritable chercheur en reconnaîtra les bienfaits.
« CONNAÎTRE
EST UN DROIT FONDAMENTAL DE TOUS ET DE TOUTES », et aucun intérêt
personnel ne pourra jamais, volontairement ou involontairement, empêcher
le Savoir, l’Héritage de Sagesse de tous les Temps, d’être retransmis
aux générations futures.
Par Jean-Marie ClaudiusSource: http://r-eveillez-vous.fr/la-gnose-connaissance-universelle-et-atemporelle/