"N'as tu jamais fais ces rêves, Neo, qui ont l'air plus vrais que la réalité? Et si tu était incapable de sortir d'un de ces rêves ? Comment ferais tu la différence entre le monde du rêve et le monde réel ?"


La Matrice

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Nul n'est plus désespérément esclave que celui qui se croit faussement libre.
Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832)

Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l'a engendré.
Albert Einstein (1879 - 1955)

Parfois les gens ne veulent pas entendre la vérité,parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.
Friedrich Nietzsche (1844-1900)


La perception que nous avons de notre monde, et notre compréhension de ses mécanismes, sont majoritairement influencés par notre conscience, nos croyances et par les égégrores qui y sont rattachés.

En prendre conscience et choisir de remplacer les croyances erronées et nocives par des croyances plus justes et positives nous permet de transformer notre réalité, et de faire de nous des êtres lucides et libres.

Rien n'est réellement solide. Toute forme extérieure est l'expression de la conscience intérieure rendue visible : la VIE et la CONSCIENCE sont une seule et même chose. L'Esprit est le créateur aussi bien que la substance de toutes choses.

"Je te donne maintenant mon savoir et la liberté de marcher sur le sentier que je t'ai ouvert grâce à mes efforts et qui te conduira vers les étoiles. Sois attentif, O homme, prend conscience de ton asservissement et découvre comment te libérer de tes durs labeurs."


vendredi 23 mai 2014

La conscience collective et le quatrième pouvoir


Les fronts ne bougeront plus. C’est un constat assez sinistre, mais qui reflète bien la morosité ambiante, qui gangrène autant le pays que le monde aux alentours : Celle d’une Humanité résignée par l’individualisme, qui semble oublier que n’importe quel régime, même dictatorial, a besoin de l’assentiment du peuple pour se maintenir. La meilleure manière de se protéger d’une foule enragée, c’est la division. Et dès que la foule est divisée, par des critères bien entendu fallacieux et illogique mais qui flattent les bas-instincts (ça marche mieux), il suffit d’opposer les mouvances qui ressortent.
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Ce à quoi le « quatrième pouvoir » s’emploie avec un acharnement ambigu, si bien qu’on ne sait plus si ce sont les médias (donc leurs actionnaires) qui imposent leur ligne directrice au gouvernement ou l’inverse. Il est légitime de se poser la question car les apparences montrent clairement le désir « d’Inception dans la Conscience Collective » à peine voilé des journalistes, concernant plusieurs points en rapport avec le gouvernement : A coup de sondages orientés et de « suppositions », ces gentils messieurs tentent d’imposer une ligne à l’exécutif en se servant du peuple comme d’une courroie de distribution lobotomisée, qui remplit d’ailleurs parfaitement sa fonction. Ainsi, nous avons assisté à la fabrication d’un DSK, d’un Sarkozy ou plus récemment d’un Manuel Valls sans rien dire au niveau du culte de « personnalités politiques » qui « s’envolent dans les sondages ».
Entre nous, si la télévision mainstream, donc étiquetée « sérieuse » dans l’opinion publique (entendez « ne peut pas raconter n’importe quoi ») se met en tête de réhabiliter Hitler, avec des sondages fabriqués qui indiquent que « 75% des français se disent nostalgique de l’Allemagne nazie », avec des émissions où des gens présentés comme spécialistes ou intellectuels défendent avec acharnement le « bilan » du führer, où on diffuse des tas de reportage-poubelle genre « enquête spéciale d’investigation » qui montrent le côté humain du bonhomme, derrière le colosse politique avec des commentaires ressemblant à « Il pris les décisions courageuses qui s’imposaient dans le contexte de l’époque ». Agrémenté de ça, quelques gros titres de journaux comme « Hitler était-il vraiment si mauvais ? », « Stratège hors-pair, chef politique respecté et visionnaire, patriote acharné, Hitler, l’intelligence et la sensibilité d’un homme derrière la brutalité ». Des photos-reportage sur son enfance, où on voit un enfant « très proche de sa mère, rêveur, artiste à ses heures », mais vous le réhabilitez en une journée !
Prenez tout cela, passez le à une heure de grande écoute après avoir créé le contexte, et je suis à peu près sûr qu’au minimum 20% des spectateurs goberont sans se poser de question parce que « ça passe à la télé », malgré ce que l’Histoire leur a appris.
On assiste à cela, au quotidien. Ils ont fabriqué Hollande, souvenez-vous bien, quand DSK a glissé sur le tapis, ça a été la razzia sur François. Sarkozy n’avait aucune chance face à cela, en analysant sa défaite, vous vous rendez compte qu’il s’est quand même battu comme un beau diable malgré le fait que les médias avaient clairement décidé que « Sarkozy, c’est fini », pour lâcher Hollande 4 mois après, mais c’est une autre histoire.

Aujourd’hui, la démocratie n’existe plus, non pas à cause d’un quelconque disfonctionnement de la République, mais simplement parce que ce sont les médias qui font une élection. C’est comme un volant de voiture : Un peu d’insécurité, d’immigration, on pointe du doigt les aides sociales et le fait que l’Allemagne veut nous imposer l’austérité et hooooop là, l’opinion vire à droite. L’inverse, on fustige les « nazis » qui chassent les Roms à coup de milice citoyenne, on présente des experts qui disent que la PMA c’est « l’évolution de la société », un peu de Mélenchon, un article genre « Top des 50 plus grandes fortunes de France » et hoooop là, l’opinion vire à droite.

Quoiqu’en ce moment, leur stratégie laisse en apparence à désirer : A court d’arguments pour que le volant retourne sur la gauche, ils se contentent de dire limite que l’extrême-droite mange les enfants. Je les soupçonne de l’alimenter, car l’extrême-droite, plus on lui tape dessus et plus elle grossit.
Actuellement, nous constatons que la presse désire que l’Assemblée soit dissoute. Le français de base s’en fiche un peu, cela ne changera pas sa vie, avec la proportionnelle le choix sera toujours binaire : Une Assemblée de droite qui applique aveuglément les directives européennes où une Assemblée de gauche qui applique aveuglément les directives européennes. Si par miracle le Front National, seul parti assez conséquent pour faire contrepoids, réussissait à ravir le tiers des suffrages (ne rêvons pas, le FN majoritaire seul, c’est impossible, le tiers étant l’utopie la plus réaliste), eh bien nous retrouverions avec un pays ingouvernable avec des relents de IVème République. La dissolution ne sera qu’un symbole, une chimère destinée à faire croire qu’en faisant tourner l’effectif la politique changera. Les hommes seront remplacés, mais sans oublier de passer le relais pourri de la soumission à la Commission Européenne.
La presse entretien donc une chimère. Les lobbyistes de Bruxelles font partit intégrante des grands groupes qui emploient nos journalistes, ce n’est pas dans leur intérêt d’appeler à la Révolution où à la démocratie ! Notre cher président est donc employé comme un épouvantail, on le ridiculise avec des clichés peu flatteurs, on le décrit comme un imbécile indécis de sorte qu’il se transforme en parfais bouc émissaire. Quand on lui crache dessus, on oublie de cracher sur les vrais responsables. Certes, il manque de courage politique, et il a parfaitement le pouvoir de déclencher un référendum pour court-circuiter l’Assemblée Nationale si un jour l’envie lui prend de ne plus se soumettre à la ligne stupide et libérale de son parti qui n’a plus de socialiste que le nom, mais est-ce vraiment une raison pour le traiter comme on le traite ?
Analysons un peu la situation. Imaginez, François Hollande pète les plombs dans le bon sens du terme : Il utilise la seule porte de sortie qu’il lui reste pour se délier les mains et entamer les réformes socialistes qu’il ne peut faire en France car bridé par l’Europe en provoquant un référendum sur la sortie de l’Union. Immédiatement, il recouvrira un regain de popularité qui lui permettra de dissoudre l’Assemblée Nationale qui voudra, consécutivement à l’annonce du référendum sur la sortie de l’Europe, le bloquer, voire pourquoi pas le destituer vu qu’elle en a le pouvoir. N’oublions pas que l’Assemblée est majoritairement remplie de politiciens de métiers et d’européistes convaincus, pour qui les intérêts personnels passent avant tout. Et leur intérêt c’est l’Europe.

A ce stade, le président se trouve esseulé, sans parti structuré pour le soutenir, il ne peut donc pas réellement « gagner » les élections législatives, mais la possibilité de la fameuse Union nationale est tout à fait envisageable. Bon, le voilà réellement président, il n’est plus chef de parti vu qu’il n’a plus de parti et que le PS appelle quotidiennement à son lynchage public. Le voici à la tête d’un gouvernement de crise confronté aux restructurations nécessaires au redressement du pays. Théoriquement, il a l’assentiment national, les français sont connus pour être soudés dans l’adversité. Tout va bien dans le meilleur des mondes, nous retrouvons le pouvoir de dévaluation avec notre propre monnaie, ce qui permet une meilleure exportation de nos produits à l’étranger, la croissance repart et la France est enfin vue à par l’étranger comme autre chose qu’un pays où on bouffe des grenouilles dans un climat raciste en volant le sac des touristes chinois venus visiter la tour Eiffel , avec une politique étrangère indépendante des Etats-Unis et de l’OTAN.
Ça fait rêver, hein ? Redescendons sur Terre, ça n’arrivera pas.
_ D’une part parce que François Hollande n’aura jamais le courage de faire correctement son travail parce que ça signifierais tourner le dos à TOUS les membres de l’élite qui l’ont amené au pouvoir, ses copains politiques, ses copains journalistes, une telle réaction de sa part serait très mal vue par l’oligarchie mais parfaitement comprise par le peuple. Ainsi, il préfère satisfaire quelques petites centaines de crétins pour la plupart nés avec une cuillère en argent dans la bouche au détriment de 65 millions de personnes. C’est parfaitement compréhensible dans la mesure où il a vécu toute sa vie au sein de ce petit « entre soi ».
_D’autre part parce que les médias ne le laisserons jamais faire. Il n’a pas de pouvoir sur eux, à part peut-être un petit droit de veto au niveau de France Télévision, mais j’en doute. Il n’a pas de pouvoir car nous sommes en démocratie, un régime ou le gouvernement contrôle la presse est une dictature. La presse, comme évoqué ci-dessus, est contrôlée par ses actionnaires, eux-mêmes membre des grands groupes financiers qui n’ont pas intérêt à ce que la France retrouve son indépendance, car la France, c’est un symbole. Le pays des droits de l’homme, celui des acquis sociaux, la santé est quasiment gratuite. C’est un pays d’asile, celui d’où ont émergé les lumières, celui qui a donné le « La » dans les désirs d’émancipation des autres peuples. Si la France tombe, les pays proches de sa culture suivrons, et ce qui fait peur aux financiers. Nous assisterons donc à l’hallali sur Hollande, qui sera ridiculisé, des dizaines de pseudos-experts se succèderons à la télévision pour défendre le « non » au référendum en prétendant que la sortie de l’Europe serait une catastrophe pour le pays, alors qu’actuellement c’est plus un gouffre financier dans la mesure où nous lui versons grossièrement 600 milliards d’€ par ans et qu’elle ne nous en reverse sous forme de subventions « européenne » que la moitié ! Le peuple sera formaté à voter « non », à longueur de journée, à la radio, à la télé, dans les journaux (« puisqu’on te l’diiiiit », pour ceux qui connaissent).
Si par miracle il vote oui, la désinformation n’en sera que plus rude. Il y aura plein d’émissions genre « Pourquoi faut-il ré-entrer dans l’Europe ». Jusqu’à ce qu’arrive un point de rupture où plus personne n’y croira, et la désinformation se fera plus perverse, plus intelligente. Le vrai problème, c’est la domination des entreprises du CAC 40 sur les médias.
Je plaide pour des médias libres et indépendants, financés à 100% par la publicité, la voilà ma solution ! Journaliste, c’est une vocation, une prise de risque quotidienne, un métier prenant pour nous et pour les autres, pas une soumission à l’argent ! Or, là, comme ça, je ne vois personne dans le PAF qui puisse être qualifié de tel. Je vois des liseurs de prompteurs, des intervieweurs qui posent des questions niveau « comment ça va aujourd’hui » (ou « pourquoi êtes-vous si formidable et si humaniste dans la vie, M.Lagardère ? », mais encore dans le cas d’une contradiction « Vous regrettez, vous avez tort, hein, hein, dites-le que vous avez tort ! ». Une objectivité, je vous raconte pas). Je vois des « journalistes d’investigation », genre Plenel, qui balancent des informations après en avoir demandé l’autorisation au président de la république sous prétexte qu’ils « sont amis », je vois des « journalistes de terrain » qui font des directs inutiles sur des faits divers tragiques, « en exclusivité sur notre chaîne l’interview de la mère du type qui a été écartelé par deux 4*4. Alors madame, vous la ressentez comment la mort de votre fils ? C’est douloureux ? C’est dur à vivre ? ». Tout ça pour faire de l’audimat, donc de l’argent, en plus d’être totalement tout sauf subversifs et dérangeants. C’est pitoyable. J’ai vendu ma télévision et je n’écoute plus que des CD dans ma voiture depuis longtemps, mais il arrive que chez des amis, dans un supermarché, quelques morceaux de cette médiocrité médiatique m’éclaboussent.
N’oublions jamais que le dialogue entre un président de la République en exercice, et une jeune lycéenne kosovare expulsée car en situation irrégulière aux yeux de la loi par message médiatique interposé n’a été possible que par la volonté de tous ces vautours de « l’information ». Coup double, on se paie le président et on fait de l’audimat.
Revenons aux fondements.
Auparavant, comme le peuple était sous-éduqué, il était facile de le prendre pour un con. Maintenant, la classe dirigeante est obligée de le prendre intelligemment pour un con, et ça risque de se compliquer de plus en plus. Néanmoins, je sens comme un essoufflement de l’assimilation de la propagande au niveau du peuple, largement drainé par Internet, ce qui est une bonne chose.
Notre Conscience Collective est assez basique, selon les experts, une foule à l’âge mental d’un enfant de 2 ans. En cela, à la manière de notre Conscience Collective, elle n’est sensible qu’à des injonctions simples, des sentiments simples. Avancer, hurler, craindre, s’énerver…Mais ne lui demandez pas de vous citer de concert les quinze première décimales de Pi.
Les médias jouent sur cela, et contribuent largement à la façonner. J’ai utilisé le terme « Inception », un peu plus haut en référence au film de Nolan, car c’est ce à quoi tendent les médias : Ils présentent une information orientée de manière à vous en faire penser ce qu’ils veulent que vous en pensiez, sans que vous en rendiez compte, limite en admirant l’objectivité avec laquelle ils vous l’ont « présentée », cette information. C’est le but, la manipulation inconscience. Le côté rassurant, c’est que ça ne marche pas sur tout le monde. Le côté inquiétant, c’est que le « tout le monde » qui reste se trouve majoritaire au moment des élections. De plus, à force de s’informer sur le système, on comprend rapidement la manière dont le vote est manipulé, ce qui n’est pas forcément motivant pour se rendre aux urnes.
Je me souviens de Mélenchon qui disait, aux dernières élections, que ceux qui ne font pas l’effort d’aller voter méritent la dictature. Or, quand on voit le paysage politique actuel, c’est justement le fait d’aller voter qui cautionne la dictature. En allant voter, même contre lui, vous cautionnez l’autorité du gagnant. Et comme les candidats sont tous présélectionnés…
Cette Conscience Collective est le fondement de notre démocratie. Elle est fragile, légitimement influençable, mais dès l’instant où l’oligarchie se l’approprie comme elle le fait au travers des médias, nous ne sommes plus en démocratie. Les hommes ou femmes politique qui montent le plus vite son ceux qui ont compris cela, qui se soumettent au dictat et acceptent d’exposer leur vie privée dans Paris Match tout en tenant des discours populistes et faux quand l’occasion se présente.
Nous avons eu Sarkozy, nous avons Valls. Le mec malin qui, face à l’insécurité marseillaise, au lieu de dire « ben non, on n’a pas les moyens de résoudre les problèmes, alors je vous envoie deux-trois brigades de gendarmerie histoire de vous faire tenir le coup en attendant que les délinquants se lassent », il préfère marteler son attachement aux « valeurs de la République, à la sécurité à laquelle peut aspirer chaque français, aux radars routiers qui sauvent des vies (et permettent par l’argent qu’il brassent de nourrir nos chers députés tous les midis à coup (ou « coût », ça passe aussi bien) de St Emilion 1948) », l’œil larmiché bien en face des caméras. Des termes abstraits, mais qui portent car ils sont repris en boucle et commenté à l’infini. Rien ne change dans le fond, mais la surface s’en trouve illuminée.
En fait, le monde médiatico-politique actuel m’évoque une sorte de lac dont le fond est parsemé d’ordures, de voitures rouillées, de fût d’essence percé, de sac à ordures éventrés, mais dont la surface, lisse, belle, un peu trouble malgré tout mais calme, laisse à penser que l’harmonie se poursuit en profondeur.
On s’évertue donc à nous présenter la magnifique surface du lac à longueur d’antenne, et dès qu’un cadavre remonte à la surface, on l’instrumentalise et on le renvoie au fond.
Il nous faut reprendre la direction, où plutôt rendre à son absence de direction, cette Conscience. Il faut laisser les gens penser par eux-mêmes, le souci d’objectivité devant être enseigné en école de journalisme. Il est malsain de se servir d’une tribune pour pervertir l’opinion, d’autant que la pensée diffusée est, à proprement parler, insipide, dégoulinante de bons sentiments. Nous n’allons pas attaquer la Syrie pour favoriser l’implantation de groupes financiers français dans la région, noooooon, qui a osé dire ça ? On y va pour faire respecter les droits de l’homme et sauver la population d’un tyran sanguinaire qui se maintien aveuglément au pouvoir par la force des armes. Pour donner l’illusion de soutien intangible au mouvement des « guerriers de la paix », le terme « communauté internationale » a remplacé celui de « coalition occidentale ».

Espérons donc en un avenir radieux dépourvu de manipulation. La démocratie telle que nous la pratiquons avec son système d’élection est désuète depuis l’apparition des médias de masse. Alors soit nous trouvons un autre mode de gouvernance, soit nous reconnaissons l’existence d’un « Quatrième Pouvoir » influençant tous les autres et qui doit être soumis à l’autorité du peuple, et non pas à celui des caprices de quelques PDG avides.
Si aucune mesure n'est prise, on peut grenouiller longtemps dans ce marécage nauséabond de bien-pensance intéressée qui a pris possession de notre système d’information.

Source : Agoravox