Les médias se proclament
« contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des
chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers
intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se
multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les
notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois
d’ascenseur.